Initialement prévu sur les 20 et 21 novembre à Djerba, le Sommet de la Francophonie 2021 est finalement reporté d’un an. L’annonce a été faite le mardi 12 octobre à travers un communiqué de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF). Ce report survient après une concertation des représentants des Etats et gouvernements membres de l’OIF.
« Connectivité dans la diversité : le numérique, vecteur de développement et de solidarité dans l’espace francophone », est le thème retenu pour ce Sommet de la Francophonie 2021. La communauté francophone va devoir faire preuve de patience jusqu’à l’an prochain. Les efforts de la Secrétaire générale qui a mené des consultations auprès des autorités tunisiennes et d’autres pays membres de la Francophonie n’ont pas été suffisants. La remise à une autre date de tenue du Sommet de la Francophonie 2021 était plus que prévisible.
La nécessité du report du Sommet de la Francophonie 2021
Selon l’OIF, l’instabilité actuelle en Tunisie fait partie des raisons premières ayant conduit à un report d’un an du Sommet de la Francophonie 2021. Car depuis l’obtention des pleins pouvoirs par le président tunisien Kaïs Saïed y a quelques mois, l’organisation du sommet a pris un coup. L’instabilité provoquée a naturellement impactée la du sommet.
De plus, la poursuite des manifestations contre le président Kaïs Saïed ne permettent pas de tenir un sommet consensuel et apaisé. Alors, il était impératif pour les organisateurs de procéder à un report dudit évènement. C’est ce qui ressort session extraordinaire du Conseil permanent de la Francophonie (CPF), présidée par de la Secrétaire générale de la Francophonie, Louise Mushikiwabo.
Vers de meilleures conditions
Dans leurs échanges, les représentants des Etats et gouvernements membres de l’OIF ont pris en compte plusieurs paramètres quant au report du sommet de la Francophonie 2021. Cela a impliqué naturellement un devoir de cohésion et de solidarité envers le peuple tunisien qui traverse un moment un peu délicat.
En conséquence, la poussée du sommet de la Francophonie à 2022, vise à permettre à la Tunisie de pouvoir organiser cette instance importante dans les conditions les plus optimales. Cela aura pour effet de favoriser la pleine participation de tous.
La validation de cette nouvelle proposition, dans les plus brefs délais est attendue dans les prochains jours au cours d’une session extraordinaire de la Conférence ministérielle de la Francophonie. Pour rappel, l’OIF compte 88 États et gouvernements : 54 membres, 7 membres associés et 27 observateurs.
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Sandrine A