samedi, juillet 27 2024

Après les effets néfastes du coup d’Etat, les populations sont de nouveau confrontées à une nouvelle vague grandissante de criminalité au Soudan. Il s’agit en effet des vols violents commis par des hommes sur des motos. Pour donc mieux protéger les populations et mettre les coupables sous les verrous, le gouvernement a pris certaines mesures.

Il espère ainsi mettre fin le plus tôt possible, à cette nouvelle montée de la criminalité au Soudan. Rappelons que le pays fait déjà face à une grave crise économique qui l’affecte sérieusement. Aussi sur le plan politique, les contestations à l’encontre des militaires au pouvoir continuent de s’intensifier. Ce qui plonge le pays dans une situation peu reluisante. En somme les populations sont à l’agonie.

Un mode opératoire bien rodé

La nouvelle criminalité au Soudan est liée à une nouveau mode opératoire bien ficelé par les malfaiteurs en question. Pour opérer leur forfait, ils se déplacent à moto puis accoste leur cible parfois à main armée et s’en vont. Le plus souvent, une personne conduit la moto et la seconde à l’arrière arrache un bien à leur victime (téléphone ou sac à main).

Parfois, par la vigilance des populations, certains voleurs n’arrivent pas à subtiliser le bien de leur victime et se font coincer par ces derniers. Alors ceux-ci face à l’inaction des autorités vis-à-vis de cette forme de criminalité au Soudan, préfèrent se faire justice eux-mêmes. En conséquence, ceux qui ont pu être appréhendés sont victimes de lynchage ou autres traitements inhumains.

Lire aussi : RÉVOLTE CONTRE LE PUTSCH AU SOUDAN : DES FIGURES POLITIQUES FAROUCHEMENT TRAQUÉES ET ARRÊTÉES

Une mesure drastique contre cette criminalité au Soudan

Pour y apporter un dénouement heureux et rassurant pour tous, le gouverneur de l’État a pris une décision ferme. Il est désormais interdit aux conducteurs de moto de la capitale de transporter un ou des passagers à l’arrière de leurs deux-roues et ce jusqu’à nouvel ordre. Les contrevenants à cette décision seront obligés de s’acquitter de 200 euros d’amende en plus de deux mois de prison.

Mais cette solution a du mal à convaincre les populations. Ces dernières estiment que cette mesure ne pourra résoudre la question qu’en surface. Car le problème est plus profond qu’on pourrait le penser. Il relève surtout de l’hyperinflation et du chômage endémique qui touche la jeunesse. Alors il serait plus judicieux d’opérer la transformation à la racine.

Il faut le mentionner, les auteurs de cette vague de criminalité au Soudan sont surnommés les « tiss’a tawila ».

 

Sandrine A

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