A quelques mois de la prochaine élection présidentielle au Gabon, plusieurs partis de l’opposition peinent à s’entendre. La soumission de deux listes consensuelles au plus tard ce vendredi 3 février fait toujours l’objet de discorde. Le ministère de l’Intérieur quant à lui espère grâce à son ultimatum lancé à l’opposition depuis quelques jours un retournement heureux de cette situation.
Le 5 janvier dernier, la Cour constitutionnelle saisie par l’opposition a dissout le bureau actuel du Centre gabonais des élections (CGE). Car ce dernier avait largement dépassé son mandat de deux ans. Par conséquent, le renouvellement des membres du bureau au sein de l’institution chargée d’organiser la prochaine présidentielle au Gabon s’impose.
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L’opposition déjà divise1e pour la présidentielle au Gabon
Pour l’opposition, une grande difficulte1 subsiste en ce qui concerne le choix de ses représentants devant participer aux côtés de ceux de la majorité à l’élection du président du Centre gabonais des élections (CGE). Deux grands partis de l’opposition ont d’ailleurs choisi de proposer de leurs côtés, leurs propres listes.
C’est le cas notamment avec le Congrès de l’opposition républicaine et patriotique (Corp) et la PG41. « Le Corp maintient la liste de ses candidats au bureau du CGE. Le Corp n’a fait que suivre l’exemple de la PG41 qui, sans l’avis des autres regroupements des partis politiques, a déposé sa liste, fracturant ainsi l’esprit du consensus », a déclaré Clay Martial Obame, porte-parole du Congrès.
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