Dans plusieurs centres hospitaliers en Centrafrique, seul le service minimum est assuré. Le personnel de santé a entamé il y a quelques jours un mouvement de grève pour réclamer surtout une réelle amélioration de leurs conditions de travail. Cette situation met en difficulté de nombreux malades en manque de soins médicaux.
Le personnel de santé en grève, exige par ailleurs le paiement des primes des primes Covid-19. Notons que ce mouvement de grève a débuté mercredi 8 février et se poursuit. En sont principalement les acteurs, les médecins des grandes formations sanitaires de la capitale centrafricaine. Jusque-là, le gouvernement a opté pour une stratégie de dialogue afin de calmer les tensions.
Les revendications du personnel de santé
Pour le personnel de santé gréviste, la paralysie actuelle dans les hôpitaux est nécessaire pour faire connaitre au gouvernement leurs attentes jusque-là laissées sans réponses. En tout, quatre principales revendications sont portées à la connaissance des autorités. Alors si rien n’est fait, dans les jours à venir la grève va se prolonger jusqu’à satisfaction de leur demande.
« Nous avons observé cette grève depuis mercredi. Jusque-là, rien n’a été acquis : à savoir les statuts particuliers du personnel de santé, les situations de prime Covid 2021-2022… Nous avons demandé les États généraux du ministère de la Santé, ainsi que l’intégration en masse du personnel contractuel », a exprimé Sandrine Biani, secrétaire générale du Syndicat autonome du personnel de santé.
Un retour à la raison
Selon le Docteur Pierre Somsé, ministre de la Santé, les services de soin dans les hôpitaux publics sont fortement perturbés par ce mouvement de grève. Alors il serait profitable pour les patients que le personnel de santé en grève puisse réduire la pression exercée afin que des vies soient épargnées.
« J’exhorte que ceux d’entre vous qui ont voulu manifester leur mécontentement à revenir à la raison et à continuer à faire confiance au gouvernement qui ne ménage aucun effort pour améliorer les conditions de travail des professionnels de santé, en dépit des conditions socio-économiques difficiles, a déclaré le ministre de la Santé.
Et d’ajouter « je demande à la population de garder la confiance et de croire en leur service de santé qui sont disponibles et engagés à leur fournir les soins dont ils ont besoin ».
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