le KWA NA KWA, parti de François Bozizé crie « persécution ». Ainsi à la suite de l’assassinat ce week-end d’un de ses cadres, le KNK, son parti est sorti de son silence. Il estime être victime de persécution de la part des autorités centrafricaines. Il dénonce également la mise sens dessus-dessous de son siège.
Pour rappel, l’ancien président centrafricain François Bozizé avait fait savoir à la veille du vote du dimanche 27 décembre 2020 qu’il soutenait la rébellion. Ceci par le biais d’un message vocal diffusé sur les réseaux sociaux. Il avait par ailleurs exhorté les populations à ne pas se rendre aux urnes. On lui rattache également les différentes perturbations ayant eu lieu à quelques jours des élections en Centrafrique.
Des accusations à tort contre le parti de François Bozizé
Selon Christian Guenebem, le porte-parole du parti de François Bozizé s accusations portées contre ne sont point fondées. Pour lui, il ne s’agit que d’actes de persécution à son égard. Et il faudrait faire la part des choses en certains points.
« Le fait que le président Bozizé ait déclaré soutenir cette coalition de groupes armés, ne veut pas dire qu’il la dirige, mais ne veut pas dire non plus que ce soutien est celui du KNK », avait-il précisé.
Pour le porte-parole du KNK, François Bozizé s’est exprimé en son nom, il n’a pas engagé sa formation politique. Alors il est très déçu des accusations qui sont formulées par le président de la République Faustin Archange Touadera, le chef du gouvernement et par le représentant spécial de la Minusca.
Une perte de crédibilité
S’agissant de la dépouille du cadre du KNK, retrouvé derrière le domicile de l’ancien ministre Sylvain Doutingaye, les autorités centrafricaines n’ont pas du tout réagi. « La persécution aujourd’hui que nous vivons, nous n’avons entendu personne s’exprimer à ce sujet ni condamner l’assassinat de notre cadre, c’est dommageable », a déploré Christian Guenebem.
Pour le parti de François Bozizé, il est clair et évident que la Minusca, par le biais de son représentant spécial du secrétaire général des Nations unies, Mankeur Ndiaye ait pris parti dans cette crise en Centrafrique. Par conséquent cette position affichée décrédibiliserait considérablement la mission des Nations unies dans le pays.
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