vendredi, mai 10 2024

le KWA NA KWA, parti de François Bozizé crie « persécution ». Ainsi à la suite de l’assassinat ce week-end d’un de ses cadres, le KNK, son parti est sorti de son silence. Il estime être victime de persécution de la part des autorités centrafricaines. Il dénonce également la mise sens dessus-dessous de son siège.

Pour rappel, l’ancien président centrafricain François Bozizé avait fait savoir à la veille du vote du dimanche 27 décembre 2020 qu’il soutenait la rébellion. Ceci par le biais d’un message vocal diffusé sur les réseaux sociaux. Il avait par ailleurs exhorté les populations à ne pas se rendre aux urnes. On lui rattache également les différentes perturbations ayant eu lieu à quelques jours des élections en Centrafrique.

Des accusations à tort contre le parti de François Bozizé

Selon Christian Guenebem, le porte-parole du parti de François Bozizé s accusations portées contre ne sont point fondées. Pour lui, il ne s’agit que d’actes de persécution à son égard. Et il faudrait faire la part des choses en certains points.
« Le fait que le président Bozizé ait déclaré soutenir cette coalition de groupes armés, ne veut pas dire qu’il la dirige, mais ne veut pas dire non plus que ce soutien est celui du KNK », avait-il précisé.

Pour le porte-parole du KNK, François Bozizé s’est exprimé en son nom, il n’a pas engagé sa formation politique. Alors il est très déçu des accusations qui sont formulées par le président de la République Faustin Archange Touadera, le chef du gouvernement et par le représentant spécial de la Minusca.

Centrafrique  le parti de François Bozizé KWA NA KWA, crie « persécution »

Une perte de crédibilité

S’agissant de la dépouille du cadre du KNK, retrouvé derrière le domicile de l’ancien ministre Sylvain Doutingaye, les autorités centrafricaines n’ont pas du tout réagi. « La persécution aujourd’hui que nous vivons, nous n’avons entendu personne s’exprimer à ce sujet ni condamner l’assassinat de notre cadre, c’est dommageable », a déploré Christian Guenebem.

Pour le parti de François Bozizé, il est clair et évident que la Minusca, par le biais de son représentant spécial du secrétaire général des Nations unies, Mankeur Ndiaye ait pris parti dans cette crise en Centrafrique. Par conséquent cette position affichée décrédibiliserait considérablement la mission des Nations unies dans le pays.

Lire aussi : CENTRAFRIQUE/ELECTIONS : UN LENDEMAIN DE SCRUTIN PARTAGÉ

Previous

Mohammed Bazoum au 2 ème tour de la présidentielle au Niger, il se face à Mahamane Ousmane

Next

11 morts dans les affrontements au Tchad entre éleveurs et agriculteurs

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Voir Aussi

Ne Manquez Pas

Rencontre historique entre les présidents Ouattara et Faye

Rencontre historique entre les présidents ivoirien et sénégalais à Abidjan

Investigateur Africain

Le président sénégalais Bassirou Diomaye Faye a poursuivi sa série de visites en Afrique de l’Ouest en rencontrant son homologue ivoirien Alassane Ouattara à Abidjan. Cette rencontre, qui fait suite à des visites en Mauritanie, en Gambie et en Guinée-Bissau, revêt une importance particulière pour les deux pays et pour la sous-région ouest-africaine. Cette rencontre […]

Hinda Bazoum: « C'est bien lui le commanditaire du putsch »

Niger : « C’est bien lui le commanditaire du putsch », lâche cette dame

Investigateur Africain

Dans une interview exclusive accordée à un média international, elle brise le silence et lance un cri d’alarme. Hinda Bazoum, l’une des cinq enfants du président nigérien Mohamed Bazoum exprime sa détresse face à la séquestration prolongée de ses parents, le président Mohamed Bazoum et son épouse. Ces derniers sont séquestrés à Niamey depuis neuf […]

Trafic de cocaïne en Côte d’Ivoire : Des peines exemplaires pour les narcotrafiquants !

Trafic de cocaïne en Côte d’Ivoire : Des peines exemplaires pour les narcotrafiquants !

Investigateur Africain

Une affaire de trafic international de cocaïne en Côte d’Ivoire vient de connaître son dénouement avec des verdicts sévères prononcés à l’encontre de plusieurs accusés. Ce 7 mai 2024, le Pôle pénal économique d’Abidjan a rendu son jugement, condamnant 13 individus à la peine maximale de 10 ans de prison. Un coup de filet majeur […]