L’élection presidentielle au Ghana bat son plein. Ce lundi 7 décembre 2020, les Ghanéens sont appelés à choisir leur nouveau président ainsi que leurs députés. Pour le scrutin présidentiel, douze candidats sont en lice. Parmi eux, figure le président sortant, Nana Akufo-Addo. Ce dernier, veut briguer un second mandat à la tête du pays.
Le président Nana Akufo-Addo, candidat pour le Nouveau parti patriotique (NPP), fera de nouveau face à son prédécesseur du Congrès national démocratique (NDC), John Dramani Mahama. Une troisième confrontation entre les deux hommes en 10 ans.
Ils se sont déjà livrés bataille dans les urnes en 2012 et en 2016. Les autres candidats quant à eux ne semblent pas faire énormément le poids sur la scène politique ghanéenne. Pour les départager cette fois ci, plus de 17 millions d’électeurs sont attendus aux urnes.
Presidentielle au Ghana , un vote dans le calme
Pour permettre à chaque citoyen d’accomplir aisément son acte civique, ce lundi 7 décembre est déclaré férié par le président Nana Akufo-Addo. Par conséquent, les populations pourraient se rendre aux urnes tout au long de la journée et sans difficultés.
En ce qui concerne cette matinée de vote, les queues se font déjà longues devant les bureaux de vote. Ils ont été rapidement envahis dès leurs ouvertures de portes par les électeurs. Ce qui témoigne de l’engouement existant autour de ce double scrutin.
Alors que ce soit dans les quartiers comme Nima ou James Town, les élections se déroulent dans le calme. Ils sont donc nombreux à glisser tranquillement leurs bulletins dans l’urne et ce en toute quiétude.
Presidentielle au Ghana, un scrutin sécurisé
Pour garantir des élections présidentielles au Ghana apaisées, toutes les dispositions ont été prises par le gouvernement ghanéen pour que tout puisse aller dans le bon sens. Dans un contexte électoral marqué par la pandémie de la Covid-19, les citoyens font preuve de civisme.
Is masques et respectent fidèlement leur ordre de passage. Les agents électoraux, quant à eux, veillent à ce qu’aucun trouble n’entache la bonne marche du scrutin. Pour l’heure aucune violence ou trouble n’a été rapporté. Tout se passe pour le mieux.
Aussi, des forces de sécurité sont déployées sur les lieux de votes. Des voitures de police patrouillent également d’un bureau à l’autre. A cela s’ajoute des observateurs locaux et internationaux déployés sur tout le territoire. Ils sont près de 40 000 en tout.