l’intransigeance du M5 RFP fait se crisper la situation socio-politique au Mali. Les Chefs d’Etat de la sous-région essaient de résoudre la crise, mais malgré les efforts pour une sortie définitive, l’espoir semble perdu.
Le Mali traverse depuis plusieurs mois une crise sans précédent. Elle a obligé la Communauté internationale à prendre les dispositions afin de ramener la paix et la stabilité. Toutes les tentatives de médiations menées par la CEDEAO ne satisfont pas l’intransigeance du M5 RFP . D’où un sommet extraordinaire consacré au Mali.
Les médiations de la CEDEAO face à l’intransigeance du M5 RFP
La crise malienne a connu à plusieurs reprises l’intervention de la CEDEAO. A l’issue de la première médiation conduite par l’ancien président nigérian Goodluck Jonathan, un plan de sortie de crise a été présenté aux différents protagonistes.
Malheureusement, ce plan s’est heurté à l’intransigeance du M5 RFP. La coalition reproche à ce plan de ne pas faire allusion à la principale revendication du M5-RF qui n’est autre que la démission du Président IBK.
S’en suivra une délégation de haut niveau composée de cinq chefs d’Etat ouest africains. Cette délégation sera aussi confrontée à l’intransigeance du M5-RF avec l’emblématique Imam Dicko. Pour les chefs d’Etats de la CEDEAO, la démission du président constitue la « ligne rouge à ne pas franchir ».
Une fois encore, M5-RF rejette le plan de sortie de crise proposée par la CEDEAO.
Un sommet extraordinaire de la CEDEAO est il la solution à l’intransigeance du M5 RFP ?
Un sommet extraordinaire des chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO, par visioconférence, s’est tenu lundi. Parmi les recommandations, figurent la dissolution du parlement, objet de discorde, la formation d’un gouvernement restreint qui va négocier pour un gouvernement de large union.
Pour la CEDEAO, toutes les parties sont appelées à se soumettre à ces recommandations au risque de se voir infliger des sanctions. Si à priori le président Boubacar Keïta a accepté ces recommandations, l’intransigeance du M5 RF n’a pas bougé d’un iota. le chef de la coalition, l’Imam Dicko ,a dans un communiqué publié le même jour, rejeté le plan de sortie de crise proposé par les chefs d’Etats de la CEDEAO.
L’opposition réclame toujours le départ du président Boubacar Keïta. Avec les soutiens du Conseil de Sécurité de l‘ONU, de l’Union Africaine et de la CEDEAO au président malien, jusqu’où iront l’Imam Dicko et ses compagnons de lutte ? IBK partira ou pas par la rue ? La question reste posée et l’avenir du Mali reste incertain.