Depuis le dimanche 5 septembre 2021, le RPG (Rassemblement du peuple de Guinée) a été privé de son leader charismatique. Ce dernier qui n’est autre qu’Alpha Condé, a été délogé par l’actuel président de la transition, le colonel Mamadou Doumbouya. Ce qui a créé une vacance à la tête du parti qui se retrouve quelque peu paralysé dans son fonctionnement.
Pour combler ce vide qui ne peut s’éterniser, une convention nationale extraordinaire, est organisée ce jeudi 31 mars, à Conakry. Objectif, remettre le RPG sur les rails, avec dans le viseur les prochaines échéances électorales pour lesquelles le parti doit se préparer. Toutefois, le parti doit survivre à une guerre interne de succession.
Le RPG en restructuration
Bien que cette convention pour le RPG, intervienne dans un contexte épineux, elle aura un rôle crucial à jouer. Elle devra surtout faciliter la gestion du parti. Il sera principalement question d’élire les membres exécutifs provisoire. La recherche de consensus sera également privilégiée autour de Kassory Fofana pour diriger le Conseil exécutif provisoire.
Les démarches continuent et s’harmonisent afin d’éviter au plus haut point plusieurs candidatures à la tête du parti. De plus, au cours de cette convention du RPG, est attendue une soixantaine de délégués venant des régions. Ils auront pour mission de choisir en ce qui concerne l’ensemble des postes à pourvoir au sein du conseil exécutif provisoire.
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Des divisions au sein du RPG
Le RPG pour se relancer effectivement, doit bien s’entendre en interne avec ses différentes composantes. Car la direction du comité exécutif provisoire est convoitée par plus d’un. Alors plusieurs personnalités sortent de l’ombre pour conquérir la précieuse place de dirigeant du parti.
Et le fait pour l’ex-président Alpha Condé de n’avoir pas préparé sa succession au sein du parti, rend la situation complexe et exige tact et délicatesse. Tout compte fait le RPG doit bien s’organiser pour continuer à s’imposer comme auparavant dans le sillon des partis politiques guinéens.
Parmi les ambitieux pour la direction du parti, on peut citer entre autres, l’ancien président de l’Assemblée nationale, Amadou Damaro Camara. L’ancien ministre des Affaires étrangères, Ibrahima Khalil Kaba, tente lui aussi de glaner quelques soutiens. L’ancien Premier ministre Kassory Fofana, peut lui compter sur le soutien de plusieurs membres du parti sans oublier les caciques.
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