L’inflation au Ghana atteint de plus en plus, un point difficilement soutenable pour les populations. Ces dernières ont donc décidé de dénoncer les effets de la crise économique, en manifestant dans les rues de la capitale Accra. Elles appellent surtout les autorités à trouver des solutions idoines.
Actuellement, l’inflation au Ghana est estimée à 37%, un taux qui inquiète sérieusement. Pour donc rassurer ses concitoyens, le président ghanéen Nana Akufo-Addo s’est même exprimé à travers un important discours. Il a promis rétablir au plus tôt l’ordre sur les marchés pour contrer la dépréciation du cedi. A cela s’ajoute une ferme volonté de soutenir la production locale afin de réduire la dépendance aux produits importés. Mais son intervention dans le cadre cette inflation au Ghana, a peu convaincu les ghanéens.
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Inflation au Ghana, Nana Akufo-Addo poussé à la sortie
Quand bien même, le président ghanéen ait annoncé des mesures apparemment rassurantes, les citoyens se montrent intransigeants. Ils souhaitent plutôt la démission du président Nana Akufo-Addo et celle du ministre des Finances Ken Ofori-Atta. Ils estiment qu’ils ont tous deux, mal géré jusque-là cette inflation au Ghana.
Ce positionnement drastique des manifestants s’explique surtout par le fait que Nana Akufo-Addo ait sollicité un prêt du FMI, le Fonds monétaire international. Un appel à l’aide qui n’est pas du tout apprécié par les ghanéens. Rappelons qu’en 2016, le président Nana Akufo-Addo avait promis de se passer désormais de l’aide internationale. Ce qui a d’ailleurs valu son élection. Mais aujourd’hui la donne a changé.
Soulignons que depuis le début de l’année, le cedi, la monnaie nationale, s’est drastiquement effondrée. Sa valeur a chuté de 20 % face au dollar. Ce qui n’est pas sans incidence sur les conditions de vie des populations. Celles-ci ont donc du mal à joindre les deux bouts. Ceci d’autant plus que les prix des produits ont littéralement augmenté.
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