Depuis plusieurs jours en Centrafrique, les établissements scolaires étaient à l’arrêt dans tout le pays. C’est à dire du 7 à ce 20 mars 2023. Cette paralysie scolaire constatée était due à un mot d’ordre de grève lancé par les syndicats des enseignants. Heureusement une reprise des classes est effective ce lundi après une discussion directe avec le président Touadéra.
Les syndicats d’enseignants réclament comme toujours, une amélioration de leurs conditions de vie et de travail. En clair, une évidente revalorisation de leurs salaires. Pour l’obtenir les changements espérés, les syndicats des enseignants étaient prêts à maintenir leur grève jusqu’à la fin du mois.
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Des enseignants calmés par le président Touadéra
Selon Innocent Kéréguelé, coordonnateur national des syndicats d’enseignants, il est important pour les autorités de se pencher sur leurs cas. Ceci afin que des solutions profitables à tous soient trouvées. « On veut aussi l’amélioration de notre condition de vie. Imaginez-vous, un enseignant se retrouve avec 350 ou 400 élèves dans une salle de classe. Donc, nous voulons que l’enseignant soit à l’aise en son lieu de travail. C’est tout ce que nous revendiquons », a-t-il laissé entendre.
Alors s’il y a pu avoir reprise des classes ce lundi, c’est grâce à un assouplissement obtenu par le président Faustin Touadéra. « Le chef de l’État, conscient de la situation, a reconnu la faille dans la négociation, et nous a suppliés de reprendre le travail et de lui laisser juste un laps de temps et il va répondre à nos points de revendications », a expliqué Innocent Kéréguelé.
Et d’indiquer, « ce que nous attendons, c’est la concrétisation de la promesse. Nous avons un espoir parce que c’est le chef de l’État qui a fait une promesse, donc ce n’est pas n’importe quel individu. »
Sandrine A