Au Burkina Faso, plus précisément à la frontière malienne, les terroristes continuent de sévir. Dans la soirée du jeudi 9 février, une nouvelle attaque a été perpétrée par des hommes armés, tuant 12 personnes et blessant plusieurs autres.
Malgré les efforts du gouvernement à enrayer la dominance des terroristes, ceux ci continuent de nuire drastiquement aux populations. Cette nouvelle attaque s’est produite dans le village de Sanakadougou qui se trouve dans la commune de Kombori, une localité située à quelques kilomètres de la frontière malienne. Selon les témoins du massacre, ils étaient une dizaine de djihadistes à s’attaquer au village.
Des maisons incendiées, des personnes tuées
« Après avoir mis le feu à plusieurs maisons et tiré sur les habitants, 12 civils ont été tués et 6 autres blessés », a confié un témoin à l’AFP. Et à un autre d’ajouter : « Presque tout le village a été incendié. Les greniers et les maisons ont été incendiés ».
Le second témoin a également rapporté qu’après l’attaque, la population de Sanakadougou a commencé à quitter la zone. Ceci, à cause du fait que les djihadistes aient tout brûlé et emporté les quelques biens et le bétail des villageois.
Burkina Faso, un pays ciblé par des attaques terroristes
Depuis 2015, le Burkina Faso est confronté. Le 31 janvier dernier, l’armée burkinabè a annoncé qu’au moins 13 personnes, dont 10 gendarmes, deux supplétifs de l’armée et un civil, ont trouvé la mort lors d’une attaque terroriste.
Saluant la mémoire des « combattants tombés pour la patrie », l’état-major de l’armée « appelle les populations à ne pas se laisser décourager par un ennemi aux abois et à se mobiliser plus que jamais derrière les Forces de défense et de sécurité et les VDP engagés dans la reconquête du territoire ».