Ces derniers jours, les kinois sont sous le choc d’un nouveau scandale retentissant. Il s’agit de l’affaire Congo Airways qui alimente les débats dans la capitale. En effet, à la suite d’une enquête de l’Inspection générale des finances (IGF), des actes de détournements de fonds publics ont été constatés.
Sont en cause dans cette affaire Congo Airways, plusieurs hauts responsables. Il s’agit entre autres du le directeur financier de cette entreprise Emile Gilbert Kakese et le directeur général de cette entreprise Pascal Kasongo Mwema.
Mauvaise gestion et détournement
Selon les investigations faites par l’IGF, d’importantes sommes d’argent auraient été dérobées au sein de ladite compagnie. Soit 1,5 million de dollars américains auraient été prélevés subtilement chaque mois. Pour donc mener cette combine, les accusés s’appuyaient sur certaines personnalités.
C’est à dire que la rétribution se faisait par le biais de ces personnalités issues de plusieurs horizons. Et c’est l’audition du directeur financier qui a permis de découvrir les irrégularités survenues dans la gestion de la société. Pour l’heure, Emile Gilbert Kakese est incarcéré. Pascal Kasongo Mwema, le directeur général de Congo Airways, a quant à lui choisi de prendre la fuite.
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Congo Airways, une compagnie en crise
Créée en 2014, Congo Airways a été lancée avec quatre aéronefs dont deux Airbus A320. Mais les difficultés de fonctionnement ont vite fait apparition. Pour ce qui est des partenariats noués, ils n’ont pas pu perdurer.
La compagnie éprouve un grand mal à couvrir le territoire national. Entre retards et annulations, vols intérieurs connaissent d’importantes perturbations. Car elle n’a plus qu’un seul avion vraiment opérationnel.
De ce fait, plusieurs destinations africaines ont dû être supprimées. Entre retards et annulations, les vols intérieurs connaissent d’importantes perturbations. Soulignons-le, Pascal Kasongo MWEMA avait succédé à Désiré Balazire. Ce dernier lui aussi avait été suspendu à la suite d’un précédent rapport de l’IGF pour une gestion opaque d’environ 19 millions de dollars.
Sandrine A