Dans le cadre de la préparation des prochaines assises nationales en guinée, la classe politique s’est fait entendre. Elle a été reçue, hier mardi 15 mars par les autorités de la transition. Il a été principalement question pour eux de faire connaitre au pouvoir en place leurs frustrations sur plusieurs points cruciaux.
Au cours de ces concertations, l’organisation des assises nationales en Guinée, sous certains aspects importants a été essentiellement débattue. Soulignons que ces journées de concertation concernent également la société civile et les religieux. Les assises nationales en Guinée sont prévues pour le 22 mars prochain.
Des préalables indispensables
Pour les cinq coalitions de partis politiques reçus par le ministère de l’Administration du territoire, certaines exigences doivent être établies. Celles-ci, devraient garantir la réussite des assises nationales en Guinée. Alors ces discussions avec le gouvernement de transition étaient plus que nécessaire pour la bonne marche des choses.
D’après ces acteurs politiques, ces concertations préalables permettent de se pencher ensemble sur des détails de la transition. Il s’agit entre autres de la forme et l’ordre du jour, la durée que prendront ces assises nationales en Guinée.
« Ce qui manque aujourd’hui entre la classe politique guinéenne, le CNRD et le gouvernement c’est ce dialogue-là, si ce dialogue n’est pas on se retrouvera dans une confusion totale », a expliqué un des acteurs politiques présent à ces concertations.
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Des assises nationales en Guinée, gage de renouveau
Selon d’autres acteurs politiques, il est vital pour l’effectivité de la réconciliation nationale que le dialogue politique en vue aboutisse. Cela permettre de partir sur de bases nouvelles afin de remettre la Guinée sur les rails. « L’urgence, c’est de faire des propositions pour faire avancer le pays », a déclaré pour sa part un cadre du RPG, l’ex-parti au pouvoir.
Et pour que ces assises nationales en Guinée soient concluant, les principaux politiques demandent que les discutions soient sous la supervision d’un émissaire de la Cédéao. L’intervention d’autres partenaires de la Guinée n’est pas exclue. « Comme on l’a dit s’il n’y a pas de dialogue évidemment ça fini par les conflits », a fait savoir Aliou Condé, le vice-président de l’UFDG.
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