mardi, mai 14 2024

Les tractations en vue de l’organisation en bonne et due forme des élections prochaines au Mali connaissent déjà des divergences d’opinion. C’est ce qui ressort de la récente rencontre entre le Premier ministre malien, Choguel Maïga, et les autres acteurs politique du pays. C’était ce jeudi 08 juillet 2021 dans la capitale malienne.

Au cours de leurs échanges, au-delà de la diversité des sujets abordés, attention particulière a été portée sur les conditions d’organisation des élections prochaines au Mali. Celles-ci se doivent d’être crédibles, libres et transparentes pour consacrer une transition malienne réussie. Mais la proposition du Premier ministre malien, Choguel Maïga n’a pas fait l’unanimité.

Un frein aux élections prochaines au Mali

Pour plusieurs participants à cette réunion, les élections prochaines au Mali risquent d’être sérieusement perturbées par la proposition du premier ministre. C’est-à-dire la mise en place d’un organe unique ayant en charge l’organisation des échéances électorales à venir. Alors plusieurs partis n’ont pas manqué d’exprimer leur désapprobation.

« On n’est pas prêts à aller dans ce sens », a déclaré Amadou Diallo, du Parti pour le développement économique et social (PDES). Plusieurs acteurs craignent donc que par cette procédure le délai de la transition enclenchée soit prolongé. Ce qui aurait un impact sur les élections prochaines au Mali. Toutefois la proposition a été bien accueillie chez certains.

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Une dominance des militaires

Bien que la proposition du chef du gouvernement soit intéressante, certains partis politiques y voient un piège à éviter absolument. Ils redoutent à nouveau la mainmise des militaires dans le processus. En clair, ceux-ci peuvent après création de l’organe unique de gestion des élections en prendre catégoriquement le contrôle.

« Les militaires, de même qu’ils ont mis en place un CNT sans nous demander en contrecarrant les partis politiques, peuvent aussi mettre en place un organe de gestion unique sans demander l’avis des partis politiques », s’inquiète déjà Alassane Aba de la Convergence pour le développement du Mali (Codem). En conséquence, tout doit être fait de sorte à organiser dans les meilleures conditions les élections prochaines au Mali.

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