A N’Djamena, l’attaque perpétrée mercredi soir contre le palais présidentiel a fait 19 morts dont 18 assaillants, ont indiqué les autorités tchadiennes. L’assaut a été mené par un commando de 25 membres. Ce jeudi matin, le gouvernement a écarté la piste terroriste.
« Il s’agit de jeunes qui viennent d’un quartier de N’djamena et qui sont issus d’une communauté tchadienne, a affirmé . À première vue, ça n’a rien à voir avec Boko Haram. Mais, de toutes les façons, ce ne sont pas les méthodes de Boko Haram, puisque les Boko Haram sont armés, sous réserve que l’enquête, qui est confiée au procureur de la République détermine quelles sont ces personnes », a expliqué le ministre des Affaires étrangères et porte parole du gouvernement, Abderaman Koulamallah. Il a souligné que la situation est complètement sous contrôle.
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L’origine exacte de l’attaque n’est pas encore déterminée, mais une enquête a été ouverte pour faire toute la lumière sur les circonstances de cet assaut.
« Nous attendons l’arrivée du procureur de la République pour vous montrer la réalité de ce qui s’est passé. Mais d’ores et déjà, je voudrais rassurer l’ensemble des Tchadiens que la situation est sous contrôle. C’est un petit incident qui s’est passé », a précisé M. Koulamallah.
Les assaillants étaient dans deux voitures et auraient simulé une panne devant une des entrées de la présidence avant d’attaquer soudainement les gardes. Ils étaient armés de coupe-coupe et de couteaux, ont tué un militaire et ont blessé trois autres.