Le Togo vient de franchir une étape historique avec l’installation officielle du Sénat, le jeudi 6 mars à Lomé. La seconde chambre du Parlement, composée de 61 membres (41 élus et 20 nommés), a tenu sa première session de droit au Palais des Congrès rénové. Cette cérémonie solennelle s’est déroulée en présence de hautes personnalités de la République, notamment le Premier ministre, le Président de l’Assemblée nationale, les présidents des institutions de la République, des membres du gouvernement et le corps diplomatique.
Avec la convocation des sénateurs et surtout l’adoption du règlement intérieur, une question demeure sur toutes les lèvres et dans les esprits : qui sera le premier président du Sénat togolais dans cette 5ème République ?
Un président du sénat issu de la majorité ?
Il faut souligner que le rôle du Sénat est essentiel dans le fonctionnement institutionnel du pays, et son président jouera un rôle clé dans la stabilité politique et l’orientation des débats. Traditionnellement, ce poste est occupé par une personnalité issue de la majorité politique, garantissant ainsi une continuité dans la gouvernance et les réformes en cours. Le parti majoritaire, l’Union pour la République (UNIR), devrait donc logiquement proposer un candidat d’expérience et de consensus.
Parmi les noms qui circulent dans les coulisses politiques, plusieurs figures de premier plan se distinguent. Un ancien Premier ministre et figure politique influente, comme Kokou Joseph Koffigoh, pourrait être un choix expérimenté pour ce poste stratégique. Dama Dramani, ancien président de l’Assemblée nationale, dispose d’une expérience parlementaire qui pourrait peser dans la balance. Barry Moussa Barqué, conseiller du chef de l’État et acteur historique de la politique togolaise, pourrait apporter un éclairage institutionnel solide. Tchassona Traoré Mouhamed, pourrait être un choix alternatif intéressant. Madame BALOUKI-LEGUEZIM Bernadette, femme politique influente, pourrait aussi faire partie des candidats potentiels.
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Tout compte fait, le choix du président du Sénat devra également répondre à des critères de représentativité régionale et politique. Dans un souci d’inclusivité, il ne serait pas étonnant que le pouvoir en place opte pour une personnalité capable de réunir les différentes sensibilités du pays et de jouer un rôle d’arbitre neutre dans les débats parlementaires. Le compte à rebours est donc lancé. Dans les jours à venir, les sénateurs devront se prononcer et élire leur premier président. Un choix stratégique qui marquera l’orientation de cette nouvelle institution dans le paysage politique togolais.
Qui assumera donc cette nouvelle responsabilité institutionnelle ? Les jours ou heures à venir nous le diront…