Présidentielle 2020 : la CENI Burkina Faso appelle les candidats au respect des consignes sécuritaires
A cet effet, la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI du Burkina Faso) a convié les représentants des différents candidats pour un brief. L’objectif de cette rencontre est de s’entendre sur certains points. A quelques jours du double scrutin du 22 novembre au Burkina Faso, les préparatifs vont bon train.
Pour cette présidentielle, treize candidats sont en course pour occuper le fauteuil présidentiel. Parmi eux, le président sortant Roch Christian Kaboré. Il tente de briguer un second mandat à la tête du pays. Le scrutin à venir s’avère particulier en raison des incursions menées par les djihadistes dans certaines localités du pays. Alors la sécurité des candidats et des électeurs semble préoccuper au plus haut point.
Des préparatifs exigeants
À quelques pas du jour J, la CENI se déploie activement pour que tout soit en place. Elle a donc débuté l’acheminement du matériel de vote vers les différentes régions du pays. De plus, les membres des bureaux de vote ont été outillés. D’autres ont été aussi recrutés.
« Nous avons commencé à déployer le matériel lourd : les isoloirs et les urnes », a laissé savoir Hamed Newton Barry, le président de la CENI du Burkina Faso. Mais l’opération a débuté par les régions les plus éloignées. Celles difficiles d’accès sont soumises à étude.
« Nous sommes aussi en train de tester les régions difficiles, pour voir si éventuellement on peut y aller ou pas », a confié le président de la CENI du Burkina Faso. Pour l’heure, les choses se déroulent normalement.
CENI du Burkina Faso, du bricolage dans l’air
Pour certains candidats, les mesures prises par la CENI du Burkina Faso sont encore peu efficaces. Alors le doute subsiste quant à la tenue du scrutin dans certaines localités du Burkina Faso. La crainte d’une élection non inclusive tourmente d’ores et déjà les esprits.
Ceci est motivé par le fait que l’insécurité pourrait empêcher l’ouverture de certains bureaux de vote. Ces derniers mois, le pays a été en proie à de nombreuses attaques terroristes menées par des groupes djihadistes.
« Nous sentons encore du bricolage. Quand, par exemple, on dit qu’il y a un certain nombre de bureaux qui ne seront pas ouverts du fait de la situation sécuritaire. Vraiment, nous ne sommes pas convaincus », a laissé savoir Oumar Ouédraogo. Il est le représentant du candidat du Congrès pour la démocratie et le progrès.
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