Face à l’état de dégradation des infrastructures en Guinée Bissau, un prêt de la BOAD à été proposé aux autorités pour financer des projets d’infrastructures routières. Étant, prêt sera bientôt accordé aux autorités bissau-guinéennes.
Depuis son accession à l’indépendance en 1974, l’état des infrastructures en Guinée Bissau n’a pas connu grands changements. Elles sont restées presque telles quelles. C’est-à-dire que de nouvelles routes n’ont pas été véritablement construites. L’existant est quant à lui tombé dans un état de vétusté profonde. Un renouvellement s’impose à cet effet.
Un financement utile pour une réhabilitation des infrastructures en Guinée Bissau
Pour réhabiliter les différentes infrastructures en Guinée Bissau, le pays devra dans les jours à venir disposer d’une importante somme de la part de la BOAD. Il s’agit donc d’un prêt de quarante millions de dollars.
Ces fonds devront servir à remettre en état plusieurs axes routiers. C’est le cas notamment de l’axe qui relie Bissau à Buba, soit 240 kilomètres de route. Les travaux sur cette ligne vont couter cinq milliards de francs CFA. A cela s’ajoute la route qui relie la ville de Sao Domingo, à la frontière sénégalaise.
Une part des fonds alloués par la BOAD devrait également contribuer à d’autres enjeux aussi importants. C’est-à-dire la construction d’une centrale photovoltaïque de 20 mégawatts ainsi que le raccordement du réseau national au barrage hydroélectrique de Kaleta.
Des retombées positives
Pour, Brahima Diassi, directeur des Ponts et Chaussée, ces fonds viennent à point nommé. En bref, ils constituent un soulagement pour la restauration des existants en dégradation. Ce qui aurait assurément de très bonnes incidences sur l’économie du pays.
« Avec de tels financements nous osons croire que notre économie va croître parce que nous aurons facilité les déplacements sur toute la côte Ouest du continent », a déclaré Brahima Diassi. Le ministre de l’Urbanisme et des Infrastructures, Fidelis Forbes se trouve également dans la même posture.
« L’idée aujourd’hui est de renverser cette tendance pour avoir d’ici 2023, 83% de bonnes routes », avait-t-il indiqué. Les travaux de ce projet ambitieux portant sur la réhabilitation des infrastructures en Guinée Bissau, vont débuter en mars après décaissement des premiers financements.
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