samedi, juillet 27 2024

Le conflit au Tigré, région éthiopienne continue. Après avoir repris le contrôle de Mekele, la capitale du Tigré, le gouvernement d’Addis-Abeba se fixe à présent de nouveaux objectifs. Il s’agit entre autres d’appréhender les dirigeants du Front de Libération du Peuple du Tigré (TPLF) et de les livrer à la justice.

L’offensive militaire menée dans le cadre du conflit au Tigré par le Premier ministre Abiy Ahmed est donc terminée. Les combats ont duré plus d’un mois et ont fait plusieurs victimes de part et d’autre. D’énormes dégâts matériels ont été aussi constatés.

Plus de 50.000 Ethiopiens ont dû trouver refuge au Soudan. La situation humanitaire dans la région est de jour en jour alarmante. Aussi, les communications sont coupées depuis le début du conflit.

Conflit au Tigré, vers un retour à la normale

Pour les autorités fédérales éthiopiennes, les combats au Tigré sont achevés. Alors priorité est désormais accordée à l’instauration de la stabilité dans la région. C’est-à-dire la restauration de la loi et de l’ordre. L’aide humanitaire à destination des civils est aussi sérieusement envisagée.

Outre cela, la relance des services de transport et la communication sont prises en compte. Addis-Abeba prévoit restaurer les infrastructures détruites par le TPLF. Cette démarche devrait faciliter le retour et l’installation des réfugiés et déplacés. De quoi redonner vie après autant de turbulences.

Conflit au Tigré, une résistance encore active

Bien que les forces fédérales aient repris le contrôle de la ville de Mekele, des doutes subsistent quant à l’arrêt définitif des combats. Une insurrection pourrait être entamée par les chefs du TPLF malgré leur défaite. Car les sécessionnistes du TPLF n’ont pas encore dit leur dernier mot. Ils ne sont pas encore prêts à renoncer aussi facilement.

« Ceux qui connaissent l’histoire du Tigré savent qu’une guérilla est garantie s’il n’y a pas de compromis », a indiqué le chercheur Kjetil Tronvoll. En effet, des combats ont été signalés dans certaines zones. Pour le gouvernement d’Addis-Abeba, le TPLF est incapable de se relever suite à la ferme correction qui lui a été infligée.

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