La transformation du riz au Burkina est une préoccupation du gouvernement. Pour développer la consommation locale, les autorités burkinabés déploient de nouvelles mesures. Celles-ci concernent en particulier la filière de transformation du riz. Pour ce faire, une convention a été signée avec deux partenaires au Burkina Faso. De quoi permettre aux populations de répondre à leurs besoins alimentaires.
La transformation du riz au Burkina pour satisfaire les attentes
Au Burkina Faso, la production locale de riz est insuffisante pour satisfaire les attentes énormes des populations. De plus, elle est plus souvent destinée à l’exportation car il est difficile de décortiquer la production locale au pays.
Pour donc pallier à ces difficultés des producteurs, des prêts seront bientôt accordés aux producteurs. Le montant de ces prêts est compris entre 16 à 250 millions de FCFA soit de 24 à 380 000 euros. C’est ce qui ressort de l’accord signé entre la Banque agricole du Faso et les promoteurs de la plaine. Ces prêts devront permettre aux unités de transformation d’acheter du riz brut, auprès des producteurs.
La transformation du riz au Burkina pour faciliter les besoins en capital
Ce procédé devrait faciliter le besoin en capital des unités de transformation ainsi que celui des acheteurs locaux. Alors la nouvelle initiative du gouvernement est à saluer. Elle offre une marge de manœuvre plus grande aux petites unités de transformation.
« Si les producteurs sont financés, ils peuvent agrandir leur surface de culture ou acheter des engrais pour de meilleurs rendements », a indiqué un économiste du Cirad, le Centre français pour la recherche agronomique. Outre cela, elle permettra également de créer une dynamique locale dans laquelle tout le monde serait gagnant.