Un appel au dialogue en Centrafrique. C’est ce à quoi exhortent partis politiques et société civile.En effet, ils sont montés au créneau pour condamner fermement la récente attaque de Bangui par les rebelles de la CPC. Plusieurs voix se sont également élevées contre cette agression. En effet, ils appellent l’ensemble des acteurs à un dialogue inclusif.
Malgré la présence, des Russes, des Rwandais et de la Minusca aux côtés des forces armées centrafricaines, les rebelles sont tout de même parvenue jusqu’aux portes de Bangui. Ceci avant d’être finalement repoussé. Pour l’instant, difficile de cerner les réelles intentions et buts poursuivis par les rebelles. En attendant, le calme semble avoir fait son retour dans la capitale. Mais les populations sont encore dans la crainte de nouvelles attaques. Un couvre-feu a aussi été instauré de 18H à 5H du matin. Alors un appel au dialogue en Centrafrique est nécessaire pour retrouver le chemin de la normalité.
appel au dialogue en Centrafrique, une porte d’inclusion
Pour faciliter un retour à la paix en Centrafrique, les acteurs politiques s’inscrivent davantage dans une posture de protection de la démocratie. C’est à dire un appel au dialogue en Centrafrique. Alors pour l’opposant Crépin Mboli-Goumba, le chef de l’Etat doit agir au plus vite. C’est-à-dire qu’il doit convoquer une concertation inclusive.
Mais cette porte ouverte aux négociations entre les différentes parties antagonistes doit se faire exclusivement entre centrafricains. C’est sur cette base que les acquis pourront être consolidés et qu’une véritable cohésion nationale sera effective. L’opposant Anicet Georges Dologuélé est aussi du même avis.
Une situation humanitaire compliquée
Sur le terrain, les organisations humanitaires peinent à apporter assistance aux victimes de ces violences dans certaines zones du pays. Les affrontements de ces derniers jours ont poussé de nombreux habitants à fuir en brousse ou dans les pays voisins. Ce qui complique la tâche aux travailleurs humanitaires.
« On se retrouve avec des enfants qui peuvent attraper un palu qui pourrait être traité de façon très simple mais qui devient grave justement à cause du manque d’accès aux soins de santé », a fait savoir Sylvain Groulx responsable des opérations MSF. Les zones qui auparavant étaient accessibles, sont devenues fortement militarisées et difficiles d’accès.
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