En République Démocratique du Congo, le Général Delphin Kahimbi, chef d’état-major adjoint des FARDC en charge des renseignements militaires, est décédé le vendredi 28 février 2020. Après les obsèques qui se sont déroulés dimanche 8 décembre à Kiniezire, Brenda Kahimbi, la veuve du Général Kahimbi, est désormais en résidence surveillée. La justice militaire a pris cette décision au lendemain de l’inhumation de l’ancien chef des renseignements militaire de RDC.
Les conditions de la mort du Général sont non encore élucidées. Compte tenu de ces zones d’ombre, le chef de l’Etat et le gouvernement se sont engagés à faire la lumière sur cette mort.
Faire la lumière sur la mort de l’époux de Brenda Kahimbi
Selon les faits, les obsèques du général se sont déroulées dimanche 8 décembre à Kiniezire. Quelques jours après, huit hommes en uniforme prétextant appartenir à la justice militaire sont arrivés à son domicile mardi 10 décembre. C’est qu’a expliqué Brenda Kahimbi, la veuve du Général Delphin Kahimbi. Selon elle, ils ont présenté un document officiel qui les assigne, elle et sa mère, en résidence surveillée.
La veuve Brenda Kahimbi dit ne pas connaitre les motivations de cette décision. Mais en réalité, il s’agit de faire la lumière sur la mort du général. Selon le compte-rendu du Conseil des ministres de vendredi du 28 février, le chef de l’État a souhaité que « les enquêtes soient rapidement menées afin de déterminer les circonstances exactes de sa mort »
Il faut rappeler que le neveu et le pasteur de la veuve Brenda Kahimbi ainsi qu’une dame accusée d’avoir facilité l’embauche d’un domestique ayant disparu restent en détention provisoire à Kinshasa.
L’instruction est en cours
L’instruction judiciaire permet d’établir l’existence de l’infraction et de déterminer si les charges relevées à l’encontre des personnes poursuivies sont suffisantes pour qu’une juridiction de jugement soit saisie. Dans la dite affaire, l’instruction serait encore en cours pour déterminer les circonstances réelles de la mort du Général Kahimbi. Le président de la République, cité dans un compte-rendu du conseil des ministres, avait fait allusion « aux signes de strangulation » observés sur la dépouille.
Mais, la veuve Brenda Kahimbi, elle, avait toujours affirmé à des journalistes que le Général était décédé des suites d’une crise cardiaque. La justice militaire n’a toujours pas entendu cette dame qui préférait envoyer son avocate pour répondre aux convocations de la commission d’enquête.
La justice militaire n’a toujours pas donné les résultats de l’autopsie préférant attendre la clôture de l’enquête.
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