Très prochainement, les fidèles croyants de plusieurs bords religieux vont devoir se soumettre à l’exigence de la présentation d’un pass vaccinal afin d’avoir accès aux lieux de culte. Cette nouvelle mesure notifiée aux autorités religieuses n’enchante guère. Ces dernières s’y opposent et estiment que cette façon de lutter contre le virus de la Covid-19 n’est pas appropriée.
Soulignons que passe vaccinal s’applique sur le territoire national depuis quelques mois déjà. Concrètement, il permet de vérifier le statut vaccinal, le résultat d’un test négatif ou le certificat de rétablissement d’une personne. Ce qui lui permet donc d’avoir accès à un lieu ou événement soumis conditionné par un pass vaccinal.
Le pass vaccinal dans les lieux de culte fortement contesté
Qu’il s’agisse des églises évangéliques ou celles catholiques, la mise en place d’une obligation de test PCR ou de pass vaccinal n’est pas du tout acceptable. Pour elles, cette nouvelle disposition pour accéder aux lieux de culte, ne saurait trouver assentiment à leurs niveaux.
Ils déplorent surtout le fait que cette décision ne concerne uniquement que les lieux de cultes. Car l’accès aux bars, restaurants, marchés et lieux de funérailles ne font pas l’objet de la même règle. Hors ces lieux regorgent constamment du monde. En gros, une différence de traitement qui renforce leur positionnement dans ce bras de fer avec le gouvernement togolais.
« Nous avons clairement exprimé notre désaccord à toutes formes d’obligation de présentation d’un pass vaccinal pour avoir accès à la maison de Dieu », a fait savoir Mgr Benoît Alowonou, évêque de Kpalimé et président de la conférence des évêques du Togo.
Un gouvernement implacable
Malgré les contestations qu’opposent les leaders religieux au pass vaccinal dans les lieux cultes, le gouvernement maintient sa fermeté. Il a laissé jusqu’au 10 décembre prochain à tous les chefs religieux pour se conformer. La liste des personnes à former pour le contrôle des passes et des résultats de test PCR, est également attendue de leur part. Mais jusque-là rien n’est fait.
Craignant que la situation ne dégénère, les fidèles sont conviés à ne pas s’inscrire dans une logique d’affrontement, à s’abstenir de toutes réactions susceptibles de susciter des troubles ou des violences.
Qu’adviendra-t-il, une fois le délai passé de prorogation passé ? Pour l’heure, il est encore difficile de l’appréhender. Mais tout indique que le gouvernement est intransigeant en ce qui concerne la lutte contre la propagation de la pandémie de la Covid-19.
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Sandrine A