Une pénurie de maïs, c’est la nouvelle crise que traversent les populations du Sud-Est et le Centre de la République démocratique du Congo. Face à cette nouvelle insécurité alimentaire qui s’intensifie, le gouvernement tente donc le tout pour le tout pour trouver des solutions avant que ladite crise s’aggrave.
Pour ce faire, les pays voisins sont vivement appelés à voler en urgence au secours du pays qui se retrouve au pied du mur. Des mesures avec impact sur la fiscalité ont d’ailleurs été prises par le gouvernement pour faciliter la résolution de cette pénurie de maïs. Il s’agit entre autres des mesures avec impact sur la fiscalité.
Des solutions à court terme contre cette pénurie de maïs
Pour les autorités congolaises, à l’allure ou progresse la pénurie de maïs, il est judicieux de mettre en œuvre certaines solutions à court terme. Ainsi donc elles se sont engagées à renoncer pour une durée de six mois à tous les droits, taxes et redevances sur l’importation de maïs.
La démarche permettra d’inciter les importateurs locaux à accroître leur volume d’importation. Il en est de même décision en ce qui concerne la parafiscalité à l’importation des intrants et engins agricoles. Cela permettra également de réduire les coûts de revient et soutenir la production locale des producteurs locaux.
« Ce n’est pas la honte pour la RDC d’aller importer pour sauver la population du Grand-Kasaï et du Grand-Katanga, c’est de la responsabilité », a exprimé Vital Kamerhe le vice-Premier ministre en charge de l’Économie nationale, devant la presse.
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Des nouvelles politiques agricoles internes
Autres actions du gouvernement pour parvenir à endiguer la crise de la pénurie de maïs c’est la négociation de milliers de tonnes avec les pays voisins. Car selon les chiffres officiels, les besoins de consommation sont évalués à un million de tonnes par an mais les opérateurs locaux ne produisent que le quart. Ce qui a poussé le gouvernement a envoyé en en Zambie et en Afrique du Sud, plusieurs ministres à la recherche de fournisseurs de la farine de maïs.
Malheureusement cette fois ci, la production zambienne de mais est déjà assez convoitée par plusieurs pays. « C’est là, qu’on va découvrir que la guerre était à nos portes. (…) Les Zambiens nous donnent l’explication que l’Éthiopie, le Sud–Soudan, l’Ouganda, le Kenya, le Rwanda, la Tanzanie et le Malawi ont acheté toute la cargaison qui était destinée à la RDC », explique Vital Kamerhe.
Alors la dernière option qui reste à la RDC c’est l’Afrique du Sud avec qui des milliers de tonnes ont été négociées. Quoi qu’il en soit la meilleure solution demeure l’élaboration de nouvelles politiques agricoles internes, surtout que la RDC pays dispose de millions d’hectares de terres arables particulièrement fertiles.
La Rédaction