La crise politique en cours en Centrafrique ne laisse pas le Pape Francois indifférent. Le souverain pontife exhorte d’ailleurs les Centrafricains à privilégier la paix, le pardon et surtout la réconciliation. C’était au cours de la prière de l’Angélus du mercredi 6 janvier 2021.
Ces dernières semaines, la Centrafrique fait face à une vague d’insécurité grandissante. Cette nouvelle flambée de violences est due à la terreur que tente d’imposer les rebelles de la coalition dans certaines villes du pays. Aussi, le processus électoral ainsi que le scrutin du 27 décembre dernier ont été émaillé de différents troubles. Les groupes armés ont réussi à empêcher le vote dans certaines zones du pays. L’arrivée des forces russes et rwandaises en renfort n’a pas réussi à les dissuader dans leurs tentatives de déstabilisation.
Choisir la voie de la paix selon le Pape Francois
Construire ensemble la paix. C’est ce à quoi appelle le Pape Francois, les centrafricains. Ceci d’autant plus que la Centrafrique est un pays qu’il a déjà eu à visiter et qu’il porte particulièrement dans son cœur. Alors les différents acteurs politiques doivent s’employer à changer la donne.
« Je suis avec attention et préoccupation les évènements en République centrafricaine où se sont récemment déroulées les élections au cours desquelles le peuple a manifesté le désir de poursuivre sur la voie de la paix », a déclaré le Pape.
Une énième exhortation
Pour donc parvenir à cette nation heureuse et prospère, les Centrafricains doivent parvenir à rejeter certains comportements destructeurs. Outre cela, ils devront adopter un nouvel état d’esprit. C’est-à-dire repousser la haine et éviter toute forme de violence.
Par conséquent, les différentes parties en désaccord doivent pouvoir se mettre à table pour discuter et négocier. « J’invite ainsi toutes les parties à un dialogue fraternel et respectueux », a réitéré le Pape Francois.
Pour rappel, la réélection du président sortant Faustin Archange Touadéra pour un second mandat est au cœur de toutes les polémiques. Ses adversaires évoquent des fraudes massives surtout que le scrutin n’a pu avoir lieu que dans certaines localités du pays.
Lire aussi : CENTRAL AFRICAN REPUBLIC: OPPONENTS DO NOT ACKNOWLEDGE PROVISIONAL RESULTS OF THE 27 DECEMBER PRESIDENTIAL ELECTION