De hauts dirigeants du TPLF en Éthiopie ont été mis aux arrêts. En effet, une traque lancée par les autorités éthiopiennes contre les dirigeants du TPLF en Éthiopie vient de porter ses premiers fruits.
Ce weekend, plusieurs cadres du parti sécessionniste du TPLF en Éthiopie ont été interpellés et remis aux autorités compétentes.
Depuis la prise de Mekele, la capitale du Tigré, par les forces fédérales, les leaders du TPLF sont en fuite et activement recherchés. Ceux-ci ont refusé de céder à l’ultimatum lancé par le premier ministre Abiy Ahmed. Il leur était ordonné de déposer les armes et de se rendre.
Mais comme l’on pouvait s’y attendre, ils ont choisi de défendre coûte que coûte leur territoire et d’aller jusqu’au bout de leur résistance.
Une série d’interpellations
Après l’arrestation de Sebhat Nega, membre-fondateur du TPLF en Éthiopie, c’est le tour d’autres responsables du parti de tomber dans les mailles des autorités d’Addis-Abeba.
C’est le cas notamment Abay Woldu, président du Tigré de 2010 à 2018, de l’ex Vice-président du Tigré et l’ancien ministre éthiopien des Finances Abraham Tekeste.
Outre ces responsables, d’autres dirigeants d’agences et institutions régionales ont eux aussi été interpellés. Ils ont été tous été exhibés à la télévision nationale frêles et presque méconnaissables. Pour l’heure difficile de savoir comment ils ont été appréhendés. Mais une chose est sûre, leurs têtes ont été mises à prix par Addis-Abeba pour 250 000 dollars.
Une traque des sécessionnistes du TPLF en Éthiopie continue
Le gouvernement d’Addis-Abeba n’a pas fini de mater la rébellion. Il assure que la déchéance totale de ces rebelles est plus que proche. Il entend donc mettre tous les sécessionnistes du TPLF derrière les barreaux. Ils devront répondre impérativement de leurs actes devant la justice. Alors la traque n’est pas prête de s’estomper de sitôt.
Quant au leader actuel du TPLF, Debretsion Gebremichael, il est toujours en cavale. Il demeure introuvable tout comme certains de ses acolytes. Alors les forces fédérales continuent d’intensifier leurs recherches dans la région du Tigré. Le parti tigréen même affaibli n’entend pas abdiquer. Il continue de mener des assauts dans certaines zones rurales.
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