mercredi, mai 1 2024

Au Sénégal, la députée du pouvoir Amy Ndiaye, a enfin obtenu justice. Les deux députés agresseurs de sa personne, ont été condamnés hier lundi 02 janvier par la justice du pays. C’était lors d’un procès sous haute sécurité.

Pour rappel, l’affaire Amy Ndiaye remonte au 1er décembre dernier, ou le peuple sénégalais tout entier a été choqué par des scènes de violences commises à l’Assemblée nationale par deux représentants contre une troisième. Il s’agit notamment des députés Massata Samb et Mamadou Niang du parti d’opposition PUR, membre de la coalition d’opposition Yewwi Askan Wi. Les deux hommes ont donc été placés en garde à vue pour coups et blessures volontaires et menaces de mort avant de répondre devant la justice.

Une sentence exemplaire pour les députés agresseurs

Pour la justice sénégalaise, les députés agresseurs vont devoir payer assurément leur faute contre leur collègue députée. Pour ce faire, ils sont donc condamnés à six mois de prison ferme. Par ailleurs, ils sont dans l’obligation de verser solidairement 5 millions de francs CFA de dommages et intérêts à Amy Ndiaye.

Soulignons que le parquet avait requis deux ans de prison ferme contre les députés de l’opposition. Celui-ci exigeait surtout que la protection de la gent féminine soit vraiment garantie dans cette affaire. Mais dans ce procès, seules les accusations de « coups et blessures volontaires », ont été retenues par le juge. Le motif de « menaces de mort » a en revanche écarté.

Lire Aussi : VIOLENCES AU PARLEMENT : LA DÉPUTÉE AMY NDIAYE RÉCLAME 500 MILLIONS DE FRANCS CFA

Une intention de faire appel

Selon la défense des députés cette décision serait inappropriée. Par conséquent, elle ne manquera pas de faire appel et d’introduire une demande de mise en liberté provisoire. Notons que cette condamnation n’est pour le moment pas définitive et donc n’a pas d’impact sur les mandats des députés agresseurs.

« Nous allons immédiatement relever appel et nécessairement, nous allons enclencher une nouvelle procédure aux fins de demander une mise liberté provisoire mais, parallèlement, nous estimons également qu’il y a lieu d’introduire une procédure de contre-expertise médicale sur la grossesse de la dame, Amy Ndiaye, parce que nous estimons que c’est un leurre », a déclaré Me Abdy Nar Ndiaye.

Pour les avocats de dame Ndiaye, le montant des dommages et intérêts n’est pas conséquente par rapport au préjudice subi par leur cliente. « Nous avions demandé la somme de 500 millions. On nous a alloué la somme de 5 millions. Nous n’allons pas manquer de faire appel sur ce point-là, parce que nous estimons qu’aujourd’hui, aussi bien la santé de la mère que celle de l’enfant qu’elle porte sont en jeu », a exprimé Me Soumaré.

 

El Professor

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