A quelques mois des élections générales au Gabon, les préparatifs vont bon train. Toutefois, l’opposition (Le Congrès de l’opposition républicaine et patriotique « CORP »), pour sa part estime que certains points cruciaux devraient être améliorés avant la date fatidique. Alors des demandes spécifiques ont été adressées au Centre gabonais des élections, l’instance en charge de l’organisation des scrutins.
Cette dernière a même été renouvelée, en février dernier. Aussi pour éviter des décalages entre les scrutins, une nouvelle constitution a été adoptée en Congrès à Libreville le jeudi 6 avril 2023. Celle-ci résulte surtout d’une concertation politique entre la majorité et l’opposition. Au Gabon cette année, trois scrutins sont prévus. Il s’agit notamment d’une élection présidentielle, des législatives et des élections locales.
Lire Sur : ELECTIONS GÉNÉRALES AU GABON : UNE NOUVELLE CONSTITUTION ADOPTÉE
Un équilibre dans toutes les branches de la CGE, selon le CORP
Afin de rompre avec les pratiques du passé, la coalition d’opposants attend beaucoup de la CGE. Reçue par le nouveau président du CGE, le CORP a martelé l’idée d’un équilibre à tous les niveaux lors des prochaines échéances électorales. Car très souvent on assiste à une domination du parti au pouvoir. Par conséquent, un vent du changement devrait souffler en la matière.
« L’expérience passée nous prouve que la majorité s’est toujours taillée la part du lion mais vous comprendrez aisément ce qu’il pourrait y avoir comme danger. Comme toujours, la démocratie va bégayer et la crédibilité aussi sera mise en jeu. Mais nous faisons confiance à l’équipe actuelle, notamment à son président, pour sa probité morale et intellectuelle », a fait savoir Claymartial Obame, porte-parole du CORP.
Et d’expliquer, « parce qu’il a été observé que, dans toutes les commissions électorales, locales, départementales et communales, c’est le PDG [Parti démocratique gabonais, NDLR] qui s’en tire à bon compte, nous avons dit qu’il faudrait maintenant que toutes les parties prenantes soient représentées équitablement, qu’une fois que ce sera attribué, que cela reflète la physionomie républicaine démocratique de notre pays ».
La Redaction