Au Burkina Faso, sur l’axe Kaya-Dori, c’est la grande peur pour les transporteurs. Cette grosse inquiétude est générée par l’insécurité grandissante qui règne sur ce tronçon. Les forces de sécurité sont donc appelées à la rescousse afin que la circulation des biens et des personnes se fassent dans la plus grande quiétude pour les usagers.
Ces dernières années les burkinabé sont confrontés à une vague d’insécurité qui ne dit pas son nom. Malgré les initiatives du gouvernement pour en venir à bout, le mal persiste. Les populations sont donc au bout du rouleau au niveau émotionnel. Cette fois ci, c’est sur l’axe Kaya-Dori que les criminels et terroristes ont jeté leur dévolu. Une situation qui met sérieusement à mal les transporteurs dans l’exercice de leurs activités.
Un important blocus
Sur l’axe Kaya-Dori, les transporteurs sont aujourd’hui obligés d’attendre l’arrivée de la cavalerie pour poursuivre leur avancée. Ceci en raison du fait que ces derniers jours, ils ont été victimes de vols de leurs marchandises ainsi que des enlèvements. Pour donc éviter le pire, des dizaines de camions sont stationnés dans la ville et à la sortie de Kaya.
« Il y a beaucoup de braquage et de menaces ente Kaya et Dori. Et entre Dori et Esaakane. Rien que lundi dernier, des hommes armés ont enlevé deux camions qui transportaient des vivres, des produits pharmaceutiques, et un groupe électrogène », a témoigné Brahima Rabo, président de l’Union des chauffeurs routiers du Burkina.
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Une sécurisation de l’axe Kaya-Dori vivement attendue
Pour permettre aux transporteurs de reprendre au plus tôt la route pour leurs destinations initiales, l’intervention des forces de sécurité se fait pressante. Les transporteurs estiment qu’avec une escorte pour balayer l’axe Kaya-Dori, il leur sera plus facile d’arriver à destination en toute sécurité. Ceci d’autant plus qu’ils transportent des vivres et autres produits importants.
« C’est très inquiétant. Nous transportons l’hydrocarbure pour les mines, donc on a besoin d’une escorte », a fait un chauffeur. Outre l’axe l’axe Kaya-Dori, d’autres tronçons sont tout aussi dangereux. C’est le cas notamment de ceux qui couvrent les communes de Pissila, Tougouri, Taparko et Yalgho.
Tout compte fait, les autorités ont un nouveau challenge sécuritaire à relever au plus vite pour le plus grand bien des populations.
Sandrine A