Ces derniers jours l’Afrique du Sud est une nouvelle fois secouée par des inondations mortelles. Celles-ci ont causés d’innombrables dégâts aux populations. Des milliers de maisons ont été détruites et des centaines d’écoles ont été touchées.
Face à cette situation préoccupante, le président Cyril Ramaphosa n’a pas manqué de se tenir aux cotés des concitoyens affligés. Pour leur venir davantage en aide et ce dans les plus bref délais, le président sud-africain a déclaré l’état de catastrophe nationale. Pour rappel, en 2019, le pays avait déjà connu des inondations mortelles pareilles de cette envergure. Celles-ci avaient fait 85 morts durant le weekend de Pâques.
Des inondations mortelles et d’énormes dégâts
A Durban et ses alentours, les intempéries ont été extrêmement ravageuses. Elles ont rendu plusieurs routes impraticables et des zones industrielles dévastées. De nombreuses localités sont toujours privées d’eau et d’électricité. Un véritable coup dur pour les populations et surtout pour l’économie de la région.
Pour le moment, le bilan fait état d’infrastructures complètement détruites, de centaines de décès, plus de 40 000 déplacés et plus de 4 000 maisons ont entièrement ravagé. Ces inondations mortelles sont imputées aux conséquences du changement climatique.
« L’incendie, c’est le changement climatique et les fortes précipitations. Ils ont échoué à prendre des mesures alors même qu’ils étaient des pionniers dans la prise de conscience de leur statut de ville et des outils urbanistiques pour limiter les effets du dérèglement climatique », a déploré Roland Postma, coordinateur de l’association des jeunes urbanistes sud-africains.
Un soutien conséquent de l’armée
Pour répondre à la détresse des rescapés, de ces inondations mortelles en Afrique du Sud, différents mécanismes ont été mis en place. Il s’agit entre autres d’une aide estimée à 63 millions d’euros. Ce fonds de solidarité, est similaire à celui appliqué durant la période de pandémie de Covid-19.
L’intervention de l’armée sud-africaine a également été sollicitée pour épauler les secouristes dans les opérations humanitaires en cours. Ils sont donc 10 000 soldats à avoir été déployés sur le terrain en ce début de semaine. Son soutien aérien dans les recherches et évacuation des rescapés est fortement attendu. Soulignons qu’une quarantaine de personnes sont encore portées disparues.
« Travaillons tous ensemble, en tant que nation unie et déterminée, pour nous remettre et reconstruire après cette catastrophe tragique », a exhorté le président Cyril Ramaphosa.
Sandrine A