Un dialogue politique, a réuni hier jeudi 17 juin 2021, les acteurs politiques burkinabés autour d’une question cruciale. Comment assurer une meilleure sécurisation du pays et une meilleure tenue des prochaines élections municipales en 2022 ?
Concrètement, il s’agit pour ces acteurs de la vie politique de réfléchir sur les moyens efficaces pour lutter contre ce fléau au Burkina Faso. La démarche a été initiée par le président Roch Marc Christian Kaboré.
Un dialogue politique dans un contexte difficile
Ces dernières années, la sous-région ouest africaine a été sérieusement confrontée au terrorisme. Et le Burkina Faso n’en a pas été épargné. Cette insécurité alarmante, constitue un des défis majeurs du mandat du président burkinabé. La récente attaque de Solhan, où 132 personnes ont perdu la vie a davantage renforcé cette conviction.
Alors la tenue de ce dialogue politique s’imposait aux fils et filles du Burkina Faso pour trouver des solutions adéquates. Ils espèrent ressortir de ces discussions assez inclusives avec des solutions efficaces et durables pour l’ensemble de la population.
Un engagement de tous
Pour en venir à bout du terrorisme, Roch Marc Christian Kaboré compte sur l’union de toutes les composantes. Il a par ailleurs dans son message exhorté les participants à ce dialogue politique à un fort engagement. Un message qui a été bien accueilli aussi bien par les partis de la majorité et ceux de l’opposition.
Eddie Komboïgo, le chef de file de l’opposition politique, s’inscrit aussi dans cette dynamique. Il estime que la situation sécuritaire du burkinabé doit primer sur les intérêts partisans. Alors des consensus seront certainement trouvés à différents niveaux pour protéger au mieux les populations. Le dialogue politique prend fin samedi prochain.
Sandrine A