Kristalina Ivanova Gueorguieva, directrice générale de cette institution financière, a rencontré Félix Tshisekedi. C’est marge du sommet international sur le financement des économies africaines de ce mardi 18 mai à Paris. Cette rencontre s’inscrit dans le cadre des négociations autour d’un nouveau programme. Nonobstant les avancées enregistrées, le chemin à parcourir est encore long compte tenu des conditions à remplir par la partie congolaise.
Kristalina Ivanova Gueorguieva souhaite évaluer les engagements passés de la RDC
Selon les sources proches des deux parties, , il n’y aura pas de conditionnalités pour une partie de l’argent. La RDC attend d’ici au mois d’aout 1,5 milliard de dollars du FMI. C’est au titre des droits de tirage spéciaux. Selon les mêmes sources, cela devrait permettre au pays d’augmenter ses réserves officielles. Pour ce qui est des discussions en cours à Kinshasa, il est question de 1,5 milliard de dollars supplémentaires qui pourrait être accordés dans le cadre d’un programme triennal.
Mais selon Kristalina Ivanova Gueorguieva, directrice du FMI pour que les négociations s’ouvrent sur ce programme, il faut notamment évaluer les précédents engagements pris par la RDC. On évoque par exemple la justification de l’utilisation des fonds reçus dans le cadre de la lutte contre le coronavirus. Il s’agit d’un montant de plus de 360 millions de dollars accordés en avril 2020. Kristalina Ivanova Gueorguieva du FMI veut par exemple que le gouvernement congolais publie les contrats signés avec les différents prestataires.
Kristalina Ivanova Gueorguieva évoque les changements de la BCC
Au niveau de la Banque centrale du Congo (BCC) Il y a également les changements qui sont attendus. Pour Kristalina Ivanova Gueorguieva, cette banque centrale doit se conformer à la nouvelle loi qui l’organise depuis 2018. L’on évoque la nomination rapide d’un 1er et 2e vice-gouverneur. Dans la configuration actuelle, le vice-gouverneur comme d’ailleurs tous les administrateurs sont en dépassement de leurs mandats.
En résumé, un nouveau conseil de direction et un conseil d’administration doivent etre mis sur pied pour renforcer la crédibilité de la BCC vis-à-vis de ses partenaires.
En dehors de ces deux conditions majeures, le FMI a également insisté sur la bonne gouvernance, la lutte contre la corruption ainsi que la nécessité d’améliorer la mobilisation des recettes publiques.