Ghana/Présidentielle : des drones pour surveiller les frontières ghanéennes pendant les élections
Pour mieux sécuriser les frontières ghanéennes afin d’éviter d’éventuelles intrusions des étrangers pour le vote, des mesures fortes ont été prises. Les élections présidentielles au Ghana sont prévues pour le 7 décembre prochain.
Un déploiement de drones tout au long des frontières ghanéennes sera effectif pour palier à ce problème. C’est donc le Directeur des affaires publiques du SIG, le surintendant Michael Amoako-Attah, qui l’a annoncé dans une émission.
Une sécurisation des frontières ghanéennes
Les différents accès ont été fermés afin de lutter efficacement contre la propagation de la pandémie du coronavirus. Le service d’immigration du Ghana (SIG) a laissé entendre que des drones pourraient être utilisés lors des élections du 7 décembre pour patrouiller les frontières ghanéennes. Le surintendant Michael Amoako-Attah a déclaré que les patrouilles et autres tâches opérationnelles avaient été renforcées.
Selon lui, le ministre du secteur avait acquis des drones pour aider à la surveillance et qu’il était donc probable que les drones puissent être déployés. « Au moment où nous parlons, des caméras de surveillance sont en train d’être placées à certains des principaux points d’entrées vidéosurveillance afin de garder un œil sur les frontières », a-t-il déclaré. « Nous accédons progressivement à cette technologie de surveillance », a ajouté M. Amoako-Attah.
« Au moment où nous parlons, les frontières sont toujours verrouillées… Nous avons nos officiers. Des patrouilles aux frontières, des unités d’intervention rapide patrouillant toutes les frontières et s’assurant également que les routes non approuvées ne sont pas utilisées », a-t-il indiqué.
Une collaboration avec les pays frontaliers
Les autorités ghanéennes travaillent ainsi de concert avec les pays voisins afin de mieux contrôler les frontières ghanéennes. « Permettez-moi de dire que les communautés frontalières collaborent avec nous et fournissent des informations sur les routes non approuvées et que nous effectuons des patrouilles sérieuses dans ces zones. Donc si quelqu’un a pu les utiliser et essaie maintenant de revenir, ce sera difficile », a-t-il martelé.
Par ailleurs, il a aussi tenu à prévenir que les sanctions seront appliquées à tous ceux qui tenteront de violer ce protocole sécuritaire. « Le commandant en chef dit que les frontières sont fermées et qu’il est de notre devoir de veiller à ce que les directives du président soient appliquées. Toute violation signifie que nous avons fait preuve de négligence et c’est ce qui a provoqué le tollé lors du processus d’inscription. Une entrave sera sanctionnée, sévèrement punie et passible d’emprisonnement », a-t-il ajouté.
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