mercredi, novembre 6 2024

A la suite de la proclamation des résultats provisoires de la présidentielle 2020 au Burkina Faso par la CENI, l’opposition s’est enfin prononcée. Les candidats de l’opposition politique ont réagi ce jeudi 26 novembre à la publication de la CENI en disant avoir pris acte.

Le double scrutin présidentiel et législatif s’est déroulé dimanche 22 novembre sous l’assistance d’un important dispositif sécuritaire. Ceci en raison des différentes attaques et menaces des djihadistes qui ont fragilisé le processus électoral. De plus, ces derniers temps, le Burkina Faso lutte contre ces attaques de groupes armés qui se font de plus en plus récurrentes. Elles ont fait au moins 1 200 morts en cinq ans.

Des insuffisances relevées quant aux résultats provisoires

L’opposition dans son message a tenu à réitérer une nouvelle fois les différentes coquilles qui ont émaillées le scrutin du 22 novembre. Pour elle, les élections couplées présidentielle et législatives ont été entachées de graves irrégularités. Il s’agit entre autres des achats de conscience, des violations du code électoral et j’en passe.

Toutes ces manœuvres décrédibilisent donc la sincérité des résultats provisoires. Mais tout compte fait, elle prend l’opinion publique nationale et internationale à témoin sur les nombreux dysfonctionnements. L’opposition a, en outre, tenu à féliciter les Forces de Défense et Sécurité pour la sécurisation efficace du processus électoral.

L’intérêt supérieur de la nation

Malgré les imperfections relevées, l’opposition politique affirme avoir pris acte des résultats provisoires proclamés par la CENI. S’agissant des contestations, elle se bornera à utiliser les voies légales de recours pour traiter des irrégularités constatées au cours du déroulement du processus électoral.

De surcroît, elle réaffirme sa détermination à œuvrer pour la paix, la stabilité et la sécurité au Burkina Faso. Et pour cela, sa volonté est infaillible. Car la Conférence des candidats signataires de l’Accord Politique de Ouagadougou placent l’intérêt supérieur de la Nation au-dessus de toute autre considération.

Pour rappel, le président sortant Roch Christian Marc Kaboré est réélu avec 57,87 % des suffrages. Il est suivi par Eddie Komboïgo qui arrive deuxième avec 15,48 % des suffrages. Le chef de l’opposition Zephirin Diabré a quant à lui obtenu 12,46 % des voix.

Lire aussi : PRÉSIDENTIELLE AU BURKINA FASO : ROCH MARC CHRISTIAN KABORÉ RÉÉLU DÈS LE PREMIER TOUR

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