Plusieurs hommes politiques ivoiriens de l’opposition sous surveillance policière. En effet, la tension est à son paroxysme depuis hier mardi 03 novembre 2020. Un important dispositif sécuritaire a été déployé autour de leurs domiciles. Principalement ceux appartenant à la coalition faisant front à la réélection du président sortant Alassane Ouattara.
D’après les résultats provisoires de la Commission Electorale Indépendante (CEI), Alassane Ouattara a triomphé avec plus de 94% des suffrages. Un score vivement contesté par la coalition de l’opposition qui ne reconnait point cette victoire. Elle dénonce donc des fraudes et de graves irrégularités. Aussi selon l’opposition, pour éviter la guerre civile dans le pays, elle a créé un Conseil National de Transition (CNT).
Des arrestations d’hommes politiques ivoiriens de l’opposition
Face à la désignation du candidat du PDCI, Henri Konan Bédié, comme président du CNT, les autorités ivoiriennes ont réagi. Une réaction ferme qui s’inscrit également dans la droite ligne du souhait du parti au pouvoir, le RHDP.
Les cadres de ce parti exigeaient que les opposants subissent la force de la loi, car ils troublent la quiétude des ivoiriens par leurs comportements inciviques. De plus, des poursuites judiciaires sont intentées contre eux au niveau du tribunal d’Abidjan.
De ce fait, plusieurs opposants ont été arrêtés. Il s’agit entre autres des figures comme Philippe Ezalé, de Désirée Damoi et Maurice Kakou Guikahué. Ils sont, en tout, une vingtaine d’acteurs politiques ivoiriens opposants à être en détention à la préfecture de police.
Un blocus des résidences de ces hommes politiques ivoiriens
Pour avoir un œil sur les présumés fauteurs de trouble, le gouvernement a instauré un impressionnant dispositif sécuritaire. Les domiciles de plusieurs hommes politiques ivoiriens pas favorable à Ouatara sont encerclés par les forces de sécurité. Les allers et venues sont strictement contrôlés voire empêchés par les forces de l’ordre.
La maison d’Henri Konan Bédié est toujours impossible d’accès pour les visiteurs. Il se retrouve donc coincé dans sa résidence. Les unités de police et de gendarmerie bloquent les accès à chaque coin de rue. Elles demandent aux curieux de circuler.
Les autres leaders de l’opposition comme Albert Toikeusse Mabri et Assoa Adou se retrouvent dans les mêmes conditions. S’agissant de Pascal Affi N’Guessan, le porte-parole de la plate-forme de l’opposition, il se porte bien et est en toute sécurité, a-t-on appris.
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