samedi, juillet 27 2024

Depuis quelques jours déjà, les scènes de violences et de pillages en Afrique du Sud se font légion. Cette détérioration du climat sécuritaire et social est liée à la récente incarcération de l’ancien président Jacob Zuma. Ce dernier a été mis en prison pour outrage à la justice.

Outre la détention de Jacob Zuma, les répercussions liées à la crise sanitaire de la Covid 19 comptent aussi parmi les facteurs de cette crise actuelle dans la nation arc-en-ciel. Cette situation d’extrême tension force bon nombre de grandes enseignes à fermer leurs portes. Ainsi, elles tentent d’éviter à tout prix de rejoindre le lot impressionnant d’entreprises ayant subi les désagréments des récentes manifestations.

Une extension des pillages en Afrique du Sud

Comme un virus qui se propage à très forte vitesse, les pillages en Afrique du Sud atteignent une grande masse de localités. Plusieurs centres commerciaux ont même été incendiés, d’autres complètement saccagés. Les villes comme Johannesburg et Durban en ont fait les frais. Il en est de même dans le Kwazulu-Natal.

Des vols de stocks de médicaments ainsi que des pillages de pharmacies ont également été remarqués. Tous ces chamboulements ont entrainé la mort de 72 personnes et l’arrestation d’environ .

Alors La raffinerie South African Petroleum a choisi d’arrêter momentanément ses travaux. Elle invoque le cas de force majeure. Plusieurs autres entreprises lui ont aussi emboité le pas.

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Un grand risque de pénurie

Les populations prises au piège dans ce jeu dont elles ne connaissent encore l’issu ont décidé de s’approvisionner autant que possible. Elles craignent le pire. Alors on assiste à de longues queues aussi bien dans les stations essences et devant les supermarchés encore actifs malgré les violences.

A ce rythme les sud-africains pourraient être confrontés dans les prochains jours à une véritable pénurie. Ils manqueraient ainsi d’un peu de tout. Surtout que plusieurs entreprises sont en train de fermer.

Pour mettre fin à ces pillages en Afrique du Sud, les autorités ont déployé l’armée ainsi que les autres forces de sécurité. Les compagnies de sécurité privées ont même été elles aussi invitées à la danse. Espérons donc qu’elles puissent faire revenir le calme en Afrique du Sud.

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Sandrine A

 

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