Les violences au Tchad ces derniers jours ne laissent ni partis politiques, ni société civile indifférents. Cette dernière dénonce surtout l’attaque des forces de sécurité sur la résidence du candidat Yaya Dillo.
A quelques mois des élections, le climat politique semble connaitre une certaine militarisation. Une situation que la société civile n’est pas prête de laisser se poursuivre. Alors elle dénonce le silence coupable de la communauté internationale par rapport à cet état de fait.
Une réaction laxiste face aux violences au Tchad
Face aux violences au Tchad et les dérives des autorités, la communauté internationale est restée silencieuse. Une attitude peu appréciée par la société civile tchadienne. « Déjà l’Afrique centrale n’a aucune réaction, l’Union africaine est restée complètement muette sur cette question, si ce n’est pas un silence complice, nous n’avons pas d’autres qualificatifs pour ce type d’attitude », a déclaré Moussaye Avenir de la Tchiré, porte-parole du collectif Stop Ça Suffit.
Outre cela, les quelques pays qui ont réagi par rapport à ces violences au Tchad n’ont pas aussi rassuré car, ils ont manqué de fermeté. Ils n’ont servi que « le classique ». Une sorte de dénonciation juste pour faire bonne figure mais rien de contraignant.
Du déjà entendu
« Nous ne sommes pas non plus satisfaits des déclarations faites par la France, parce que c’est du ‘’déjà entendu’’, à chaque fois quand on assiste à ce genre d’assassinat, la France propose la création de commission d’enquête d’indépendante, et nous savons déjà l’aboutissement de ce genre d’affaires », avait-il expliqué.
Par ailleurs, la société civile s’attend à une réaction plus ferme et plus rigoureuse à l’endroit du gouvernement tchadien. Car à l’heure actuelle, tout semble être fait exprès pour protéger le régime du président Idriss Déby Itno. Ce dernier fait déjà plus de 30 ans au pouvoir.
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