Revolution des reseaux sociaux: quand la pandémie du covid-19 a accentué la digitalisation du monde
On a assisté, avec la pandémie, à une revolution des reseaux sociaux. Qu’aurait été le quotidien des populations en ce temps de Covid-19 sans les réseaux sociaux ? Que l’on en ait conscience ou non la pandémie du coronavirus a profondément bouleversé les échanges et relations. Elle a accentué la transformation digitale.
Selon le Digital2020 Global Statshot, plus de 3,96 milliards soit 12 personnes par seconde se retrouvent dorénavant sur les réseaux sociaux. C’est-à-dire la moitié de la planète est conquise par les réseaux sociaux. Et pour l’heure, lala revolution des reseaux sociaux n’est pas prête de s’arrêter.
La forte digitalisation des interactions
Entre restriction des déplacements, distanciations sociales, gestes barrières et confinement total, les individus ont été obligés de se servir davantage des réseaux sociaux pour interagir. Facebook, Instagram, Twitter, Zoom et Tik-Tok sont, entre autres, les canaux de communication utilisés.
Pendant que tout était à l’arrêt, en raison de la Covid-19, la revolution des réseaux sociaux s’est opérée. les réseaux ont permis aux individus d’assurer la permanence de la communication avec les membres de leurs familles, de garder intact leur santé mentale et surtout d’être résilient face à la pandémie.
Ils leur ont aussi permis d’acquérir des connaissances par le biais des formations en ligne, d’assurer l’éducation des enfants et aussi de travailler depuis le domicile pour certains.
Les réseaux sociaux constituent, donc, des cadres appropriés d’expression avec la diffusion de différents types de contenus, des direct « Lives » de concert ou spectacles à forte audience en ligne. Une stratégie largement utilisée par les entreprises ou institutions religieuses, les personnalités publiques pour maintenir ou poursuivre leurs activités.
Une revolution des reseaux sociaux à géométrie variable
Bien que la revolution des réseaux sociaux ait radicalement changé la façon traditionnelle d’être en contact avec les autres, et révélés une grande expansion, des différences restent aisément perceptibles sur la planète. Une révolution vécue relativement selon le lieu où l’on se trouve.
Au moment où l’Amérique du sud, l’Europe ou encore l’Asie du Sud-Est et l’Afrique du Nord ont un taux d’utilisation des réseaux sociaux variant entre 57% et 82%, les Philippines (64%), l’Inde (59%), (55%) en Afrique du Sud et au brésil (54%), certaines zones sont encore à la traine.
C’est le cas de l’Afrique de l’Est qui a enregistré un taux de (14%), l’Afrique centrale (12%) et l’Asie du Sud (36%).
Ces inégalités observées sont dues à la difficulté d’accès à l’internet, à un manque criard d’infrastructures adéquates soutenu par le sous-développement. Aussi le manque d’énergie, la dépendance technologique onéreuse accentuent le supplice, privant ainsi ces zones de profiter pleinement de cette fameuse révolution digitale.