jeudi, mai 16 2024

Pour faire face à la menace terroriste et les nombreux défis persistants posés par l’insécurité au Burkina Faso, le gouvernement s’est résolument engagé à renforcer ses efforts de guerre. Cependant, cette lutte coûteuse nécessite des ressources supplémentaires pour financer les opérations militaires et sécuritaires essentielles.

Ainsi, de nouvelles mesures fiscales ont récemment été mises en place pour mobiliser des fonds afin de soutenir les opérations de sécurité et de défense du pays. Cela s’est fait à travers l’entrée en vigueur de nouvelles taxes, depuis le 20 juillet, en soutien aux efforts de guerre du gouvernement. Bien que noble, la mesure a du mal à passer pour les associations de consommateurs.

Des efforts de guerre pesant pour les populations

Désormais au Burkina Faso, le coût des appels, messages et de la consommation de l’internet connaissent une augmentation de 5%. Chaque opération d’abonnement aux bouquets de chaines de télévision privées est majorée de 10%. En guise d’exemple un service qui coutait 1 000 francs CFA (environ 1,52 euros) coutera désormais, 1050 francs CFA pour cause d’efforts de guerre.

Lire Aussi : ALLÉGATIONS DE MASSACRE À MOURA : LE BURKINA FASO EXPRIME SA SOLIDARITÉ ENVERS L’ARMÉE MALIENNE

D’après la coalition des associations de consommateurs, les coûts supportés par les populations pour soutenir les efforts de guerre sont un peu excessifs. Ceci en raison de la cherté de vie qu’elles subissent déjà au quotidien. Par conséquent, les nouvelles augmentations auront certainement un impact sur le pouvoir d’achat des citoyens en agonie.

« Nous ne pouvons pas être contre l’effort de guerre, mais nous disons au gouvernement de faire attention. Les 5% viennent encore renchérir ses coûts. Il faut que ce soit soutenable », fait savoir Joseph Ouédraogo, membre de ladite coalition des associations de consommateurs. Selon Aboubacar Nacanabo, ministre de l’Économie et des finances, « cela va contribuer à la lutte contre le terrorisme ». Partant sur cette base les entreprises doivent renforcer leur dispositif de contrôle afin que les sommes collectées soient totalement reversées.

 

Sandrine A.

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