dimanche, mars 16 2025

Jeffrey Moyo, correspondant du New York Times (NYT) au Zimbabwe, a été libéré mardi sous caution après trois semaines passées en prison. Il est accusé d’avoir aidé des journalistes étrangers à obtenir de fausses accréditions, a indiqué son avocat.

La caution pour la libération de Jeffrey Moyo a été établie à 5000 ZW$ (59 dollars).

Libération du correspondant du New York Times

La libération de Jeffrey Moyo, 37 ans, est intervenue après un appel contre la décision, la semaine dernière, de lui refuser une caution. Le tribunal de Bulawayo (Sud-Ouest), où le journaliste a été placé en détention provisoire, avait rendu cette décision par écrit mardi, soit deux jours avant l’audience sur la libération sous caution, prévue jeudi et annulée de fait.

« Nous avons présenté, avec succès, un appel contre la décision du magistrat qui a refusé la libération sous caution de Jeffrey Moyo », a déclaré à l’AFP Me Amanda Ndlovu, défense du correspondant du New York Times. « Cette décision de justice a été accordée, et rendue publique aujourd’hui par la Haute Cour », a-t-il poursuivi.

Le correspondant du New York Times aurait aidé ses collègues

Le correspondant du New York Times, Jeffrey Moyo, installé à Harare, a été arrêté le 26 mai. Il est accusé d’avoir aidé deux journalistes étrangers, Christina Goldbaum et Joao Silva, travaillant également pour le quotidien américain, à obtenir de fausses accréditations, ce que dément l’intéressé.
Christina Goldbaum et Joao Silva sont entrés au Zimbabwe le mois dernier pour un reportage d’une semaine. Quatre jours après leur arrivée, ils ont été expulsés vers l’Afrique du Sud.

Selon la Commission des médias zimbabwéenne, les deux journalistes n’avaient pas obtenu d’autorisation pour travailler dans le pays et ils n’étaient pas accrédités.

Le NYT s’est dit en mai « profondément préoccupé » par l’arrestation de Jeffrey Moyo, qui selon le journal, « soulève des questions troublantes sur l’état de la liberté de la presse au Zimbabwe ».

Lire aussi: ALGÉRIE : LE JOURNALISTE KHALED DRARENI CONDAMNÉ À TROIS ANS DE PRISON FERME

Esso A.

Previous

Les éléphants au Kenya : un festival pour leur dénomination en août

Next

Togo/Artisanat : l’application mobile IYA officiellement disponible

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Voir Aussi

Ne Manquez Pas

Taxes sur la Téléphonie au Mali : L’opposition monte au créneau

Taxes sur la Téléphonie au Mali : L’opposition monte au créneau

Investigateur Africain

Depuis le 5 mars, de nouvelles taxes frappent les services téléphoniques au Mali : une ponction de 10 % sur chaque recharge de crédit téléphonique et une taxe de 1 % sur chaque transaction via mobile money. Présentées comme un moyen de financer des projets sociaux, ces mesures suscitent une opposition croissante au sein de […]

Fuite face au M23 : Des généraux congolais devant la justice militaire

Fuite face au M23 : Des généraux congolais devant la justice militaire

Investigateur Africain

Le procès de cinq généraux de l’armée et de la police s’est ouvert à Kinshasa, un événement marquant pour la justice militaire congolaise et un signal fort adressé à l’ensemble des forces armées. Accusés de « lâcheté », de « violation des consignes » et de « perte de munitions », ces officiers supérieurs sont […]

Bénin : Talon « ne me répond pas correctement », Nicéphore Soglo

Bénin : Talon « ne me répond pas correctement », Nicéphore Soglo

Investigateur Africain

L’ancien président du Bénin, Nicéphore Soglo, refait surface sur la scène politique avec un message sans ambiguïté : la libération immédiate de tous les prisonniers politiques. Dans ses mémoires intitulés vers le « miracle béninois » : l’épreuve du pouvoir et de la démocratie, publiés chez « L’Harmattan », l’ancien chef de l’État ne mâche […]