Ces dernières semaines en Guinée, les populations sont confrontées à une flambée des prix des produits de première nécessité. Et cette situation, les ménages la vivent surtout comme un supplice. Alors le président de la transition est vivement interpellé pour que des solutions rapides soient trouvées.
Concrètement plusieurs paramètres permettent d’appréhender cette flambée des prix des produits de grande consommation en Guinée. Il s’agit entre autres du revenu réel par habitant très faible et qui n’a presque pas progressé. Il en est de même pour le niveau relativement faible du revenu moyen annuel des ménages qui porte un coup à la facilité d’accès aux produits de première nécessité.
Flambée des prix, des ménages en souffrances
En Guinée, les plaintes de vie chère sont sur toutes les lèvres. Ceci d’autant plus que le panier de la ménagère se retrouve de plus en plus en agonie. Il est donc très difficile pour les familles de se procurer les produits de base tant les prix sont élevés. Alors la tension monte et risque d’atteindre son paroxysme si des solutions ne sont pas trouvées au plus vite.
« Nous rencontrons toutes sortes de difficultés compte tenu de la cherté de la vie, dans ce pays tout est cher, pour manger à sa faim il faut se lever de bonheur », a fait savoir Binta Cosa. Elle attend donc impatiemment que ces conditions de vie changent pour que le bonheur puisse régner au sein des foyers dont elles sont garantes de l’équilibre.
Lire aussi: TRANSITION GUINÉENNE : UN CHRONOGRAMME CLAIR TOUJOURS ATTENDU
Une réaction des autorités
Pour Souleymane, un importateur de produits de grande consommation, les difficultés des opérateurs économiques sont méconnues ou mal appréciés par les autorités en place. Il pointe du doigt la cherté du port de Conakry, les frais de douane très élevés et autres. Autant d’éléments qui justifient cette flambée des prix des produits en Guinée.
Au vue de ces circonstances sa plus grande attente consiste en l’intervention du colonel Mamadi Doumbouya, président de la transition. « Nous demandons à l’état d’ouvrir un canal de dialogue, nous avons pensé qu’avec toutes les rencontres qu’on a eues avec les ministres concernés du Commerce, de l’Industrie et du Budget, que ces informations qu’on leur avait données allaient être transmises comme telles au président de la république », a-t-il laissé entendre.
Sandrine A