Les paramédicaux malgaches en grève en plein covid-19. En effet, les autorités gouvernementales sont confrontées à l’handicap du système de santé occasionné par ce mouvement. Ces derniers réclament depuis un bon bout de temps maintenant, le paiement de leurs indemnités de réquisition pendant l’épidémie de Covid-19. Mais jusque-là rien n’est fait.
Alors les 7265 infirmiers, infirmières et sages-femmes sont toujours en attente de leurs dus de la part du gouvernement. Et pour cela le ministère de la Santé a même été interpellé à plusieurs reprises par le syndicat des paramédicaux. Mais à voir la recrudescence de la pandémie du Covid-19 dans le pays, la situation pourrait s’aggraver si le gouvernement ne prend pas la mesure des choses. Surtout quand on connait l’état fébrile du système sanitaire malgache.
Des négociations infructueuses, les paramédicaux malgaches mécontents
Même si les différentes parties ont pu s’asseoir à la table des négociations, celles-ci n’ont rien accouché de concret. Les paramédicaux malgaches en sont plutôt sortis très mécontents, car leur revendications n’ont pas trouvé aboutissements heureux.
« Le syndicat a exposé les trois points de nos revendications mais les membres du cabinet nous ont dits qu’ils n’avaient pas de solution et que c’était à nous de leur proposer une solution face à ces problèmes », a fait savoir un syndicaliste anonyme.
Les grévistes s’étonnent par ailleurs du fait que les fonds alloués à la lutte contre la Covid-19 ne puissent contribuer à répondre à leurs revendications. Soit plus de 700 millions de dollars dont ils ne savent l’usage précis qui en est fait.
Les paramédicaux malgaches donnent 72 heures à l’État
Pour trouver une solution définitive, les syndicalistes accordent une dernière chance au gouvernement malgache. Ceci histoire de lui permettre de se racheter enfin après être resté environ huit mois sans réagir ou mettre en exécution sa promesse vis-à-vis des paramédicaux malgaches.
C’est dans cet élan que les paramédicaux ont annoncé le début d’une trêve de trois jours. « On est prêts pour les négociations mais si après les 72 heures, aucune solution n’est trouvée, on va continuer et intensifier la grève », a prévenu l’un d’eux.
La balle est à présent dans le camp du gouvernement, plus précisément celui du ministre de la santé dont l’intervention est vivement attendue sur le sujet.
Lire aussi : MADAGASCAR: LE SECTEUR HALIEUTIQUE PERD PLUS DE 80 MILLIONS DE DOLLARS