C’est le calme à Bangui après la série d’attaques lancées mercredi dernier aux portes de la capitale centrafricaine. Aujourd’hui la ville semble reprendre vie. Les fauteurs de troubles ont été repoussés en dehors de la ville. Leur tentative d’utiliser les routes de transhumance pour prendre à revers les forces bilatérales a échoué.
Depuis sa formation en mi-décembre dernier, la coalition des rebelles (CPC) tente de déstabiliser à tout prix le pays. Elle a réussi tout de même à empêcher la tenue du scrutin dans certaines localités du pays. Mais à l’heure actuelle son objectif principal est de prendre Bangui. Mais elle se heurte à une grande opposition dressée par les forces centrafricaines accompagnées de ses partenaires. Il s’agit en l’occurrence des forces russes et rwandaises sans oublier celles de la Minusca.
Défendre la démocratie pour un retour au calme à Bangui
Face à cette situation d’insécurité qui prévaut dans la capitale, Émile Gros Raymond Nakombo, maire de Bangui a tenu à exhorter les populations à défendre davantage la démocratie. Car dit-il, l’heure est grave et le pays est en guerre. Mais le calme à Bangui doit être conséquente pour le bien des populations.
« Je vous lance un vibrant appel, pour que les populations elles-mêmes s’organisent pour protéger les acquis réalisés démocratiques et faire de telle sorte que, nous-mêmes, nous soyons la véritable armée », a-t-il déclaré.
Pour ramener l’ordre dans le pays, et surtout le calme à Bangui, les citoyens eux-mêmes doivent se faire défenseurs de la démocratie. C’est seulement de cette façon que les manœuvres des déstabilisateurs de la nation pourront être anéanties.
Une reprise timide
Pour éviter aux populations d’être victimes de quelconques attaques des groupes rebelles, le gouvernement a pris certaines mesures. Les autorités centrafricaines ont interdit la circulation de toutes les moto-taxis, afin que les citoyens ne soient assimilés aux rebelles.
S’agissant des activités, elles reprennent le pas très timidement. Ceci du fait que les populations sont encore dans la frayeur. Elles ont peur de subir de nouvelles attaques. Quoi qu’il en soit, plusieurs petits marchés et commerces ont ouverts leurs portes. Ce qui est rassurant.
Mais beaucoup d’habitants restent encore cloitrés chez eux. Ils attendent que ces nuages ténébreux puissent totalement se dissiper avant de pouvoir reprendre totalement leurs habitudes de vie.
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