Côte d’ivoire/Présidentielle : la Commission Electorale Indépendante promet des élections libres, transparentes et apaisées
La commission electorale indépendante (CEI) de la Côte d’Ivoire poursuit son chemin, malgré les accusations de partialité dont elle est sujette de la part de l’opposition ivoirienne. Elle s’active à finaliser des derniers détails et met tout en place pour la bonne tenue du scrutin du 31 octobre 2020.
Les tensions actuelles et les menaces de dissolution n’ont semblé aucunement ébranler jusque-là la commission electorale indépendante. La CEI estime être parée à assurer le déroulement correct des élections prochaines dans les mesures qui s’imposent. C’est-à-dire une élection libre, crédible, transparente et surtout apaisée. Alors la CEI appelle les ivoiriens à effectuer le retrait de leurs cartes d’électeurs.
Distribution des cartes d’électeurs par la commission electorale indépendante
A trois semaines du scrutin, la CEI a entamé ce mercredi 14 octobre 2020, l’étape cruciale de distribution des cartes d’électeurs. A cet effet, les 7,5 millions d’électeurs enregistrés sur les listes électorales de la CEI peuvent à juste titre retirer leur passe pour les urnes.
Aussi, le retrait de la carte d’électeur peut se faire dans leur bureau de vote respectif. L’opération va s’étendre jusqu’au 20 octobre 2020. « Il est bon de préciser que tous les électeurs, c’est-à-dire les 7 495 082 d’électeurs sur la liste électorale, sont concernés par la distribution des cartes d’électeurs », a indiqué le président de la CEI, Ibrahim Coulibaly.
Il estime également que la commission est prête en ce qui concerne l’organisation du scrutin du 31 prochain. Pour lui, seul le respect de la constitution et du code électoral s’inscrit dans l’objectif de la CEI.
Maintien de l’échéance par la commission electorale indépendante
En dépit des tensions, l’institution entend poursuivre inéluctablement sa marche vers la présidentielle du 31 octobre. Elle ne compte pas lâcher du lest pour si peu. Elle promet s’en tenir coûte que coûte au respect de la date constitutionnelle de tenue de l’élection.
Même si pour l’heure, la situation reste tendue entre opposants et le parti au pouvoir, le report de l’élection présidentielle demeure inenvisageable par la commission electorale indépendante. La même position est défendue par le président sortant Alassane Ouattara qui ne veut pas entendre parler d’un quelconque report des élections.
Concernant la désobéissance civile lancée par l’opposition contre le troisième mandat contestée d’Alassane Ouattara, le flou demeure quant à son mode d’application. Cette manœuvre va-t-elle aboutir ? Kouadio Konan Bertin et le président sortant ont déjà affuté leurs armes pour en découdre dans les urnes.
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