Dans une déclaration lors d’une réunion avec le personnel présidentiel le 8 janvier 2024, le président Traoré Ibrahim, du Burkina Faso, a lancé un sérieux avertissement aux fonctionnaires. Il a principalement pointé du doigt ceux qu’il qualifie de « paresseux ». Cette déclaration résonne comme une véritable déclaration de guerre contre la complaisance qui assimile la fonction publique à une « assurance vie ».
La démarche de rationalisation des ressources publiques initiée par le président Traoré s’avère cruciale dans la redéfinition du paysage administratif burkinabè. Axant sur l’efficacité financière, il trace la voie vers une administration publique plus agile, responsable et alignée sur les besoins du peuple. Cette approche visionnaire vise à maximiser les efforts du Burkina Faso comme un leader dans la quête d’une gouvernance moderne et efficiente en Afrique.
Un président Traoré ferme contre absentéisme chronique
Déterminé à éradiquer l’absentéisme chronique au sein de l’administration, le président Traoré a mis en garde les directeurs des ressources humaines contre le laxisme. Exhortant les directeurs à une gestion plus rigoureuse des effectifs, et à une évaluation attentive des besoins réels, il souhaite ainsi créer un environnement de travail plus dynamique et inciter les fonctionnaires à fournir un rendement optimal.
Cette démarche proactive permettra également d’optimiser la productivité, favorisant une économie budgétaire significative et une utilisation plus efficiente des ressources humaines. La critique du recours fréquent à des cabinets externes est au cœur de la démarche de rationalisation du président Traoré. En recentralisant ces responsabilités, il ambitionne de réduire les coûts associés aux contrats externes et d’exploiter pleinement le talent et le savoir-faire du personnel gouvernemental.
Cette stratégie vise à éviter la dispersion des fonds publics, garantissant que chaque dépense serve directement les intérêts du pays. La rationalisation des tâches renforce également la transparence dans la gestion des ressources publiques, un aspect crucial dans la gouvernance responsable.
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Sanctions pour les corrompus et récompenses pour les citoyens intègres
La mise en œuvre de mécanismes de responsabilisation au sein de l’administration contribuera à garantir que chaque utilisation des ressources publiques est justifiable et orientée vers des résultats concrets. Ainsi, cette rationalisation s’inscrit dans une démarche globale visant à promouvoir une gouvernance économiquement viable et socialement responsable.
À travers un geste audacieux, le Capitaine Traoré envisage un projet de décret pour récompenser les citoyens dénonçant la corruption, pourvu qu’ils fournissent des preuves tangibles. Cette initiative inédite vise à stimuler la collaboration citoyenne dans la lutte contre la corruption au sein des administrations publiques.
Ces mesures courageuses s’inscrivent dans la vision du président Traoré de réformer la gouvernance burkinabè. Son engagement indéfectible envers le bien-être du peuple et la gestion transparente des ressources publiques ouvre la voie à une ère nouvelle. Dans une Afrique en quête de modèles de gouvernance exemplaires, le Burkina Faso sous Traoré se positionne comme un phare de la réforme administrative.
Sandra A.