dimanche, octobre 6 2024

Hier mercredi 7 décembre, le gouvernement béninois a fait des annonces importantes. C’était à l’issu du conseil des ministres sous la présidence de Monsieur Patrice TALON, Président de la République, Chef de l’État, Chef du Gouvernement. Ces grandes décisions qui touchent notamment les salaires des agents de l’Etat donnent de la joie aux béninois.

Depuis un moment la dynamique sociale lancée par le Président TALON tient ses promesses. Pour preuves les mesures sociales initie1es par le gouvernement ne faiblissent pas pour le plus grand bien des citoyens. Pour preuve dans la loi de finances gestion 2023, le Gouvernement a prévu d’investir énormément dans le social avec plus de 45% du budget consacrés aux actions à portée sociale, soit plus de 1.000 milliards de FCFA.

Une augmentation des salaires

Selon le gouvernement cette prise de mesures de revalorisation des salaires des agents de l’Etat était une nécessité. Car il en va surtout de justice sociale et d’une volonté ferme de prendre en compte tous les travailleurs. Et cela se traduit dans les lignes par un relèvement indiciaire uniforme pour tous et des sursalaires différenciés, privilégiant ainsi les plus modestes.

C’est à dire que les salaires des fonctionnaires de l’administration publique sont revalorisés par catégorie. « Le conducteur de véhicules administratifs qui commence sa carrière connaîtra une hausse de 66% de son salaire. Selon qu’il est en début, milieu ou fin de carrière, l’agent d’entretien des services de santé connaîtra une revalorisation allant de 56 à 32% du revenu actuel net, la sage-femme 51 à 29%, l’infirmier breveté 34 à 22%, le contrôleur d’action sanitaire 27 à 15%, l’inspecteur d’action sanitaire 22 à 11%, le technicien de laboratoire 28 à 16% et le médecin 11 à 10% selon qu’il est hospitalier ou non hospitalier », peut-on lire sur le communiqué du gouvernement.

Lire Aussi : LÉGISLATIVES PROCHAINES AU BÉNIN : LA LISTE DU PARTI « LES DÉMOCRATES » INVALIDÉE PAR LA CENA

Des mesures bientôt en vigueur

En ce qui concerne le salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG), il passerait désormais à 52.000 FCFA au lieu de 40.000 FCFA actuellement. C’est ce qui a été retenu à la suite des discussions avec le patronat. Point rassurant, ces mesures entrent en vigueur dès ce mois de décembre 2022 et représenteront, dès la première année d’application, un effort financier de plus de 60 milliards de FCFA sur la masse salariale.

Toutefois, il convient de signaler qu’elles produiront leurs effets sur les pensions de retraite, y compris pour les retraités actuels qui bénéficieront des implications du relèvement du point indiciaire. Par ailleurs, le secteur privé est lui aussi invité à opérer des améliorations des salaires de ses employés de sorte à ce que personne ne soit mis sur les carreaux.

 

El Professor

Previous

Crise économique au Ghana : le gouvernement tente d'endiguer le phénomène

Next

Burkina Faso : le gouvernement de transition diversifie ses partenaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Voir Aussi

Ne Manquez Pas

Général Toumba : « Chaque citoyen est un soldat » dans la lutte contre le terrorisme au Niger

Général Toumba : « Chaque citoyen est un soldat » dans la lutte contre le terrorisme au Niger

Investigateur Africain

Dans un contexte régional marqué par une instabilité croissante, les autorités militaires du Niger intensifient leur campagne de sensibilisation pour renforcer la vigilance citoyenne face aux menaces terroristes. Le Général Toumba Mohamed, ministre de l’Intérieur, a lancé un appel clair et solennel à la population nigérienne : « chacun d’entre nous est devenu aujourd’hui un […]

Hydrocarbures : Le Niger et l'Algérie accélèrent leurs projets agziers et pétroliers

Hydrocarbures : Le Niger et l’Algérie accélèrent leurs projets gaziers et pétroliers

Investigateur Africain

Le Niger et l’Algérie intensifient leur coopération dans le secteur des hydrocarbures, avec un accent particulier sur le pétrole et le gaz. Le week-end dernier, Sahabi Oumarou, ministre nigérien du Pétrole, s’est rendu à Alger pour rencontrer son homologue algérien, Mohamed Arkab. Cette visite, la deuxième en quelques semaines, témoigne de la montée en puissance […]

Législatives anticipées au Sénégal : Les partis politiques se réorganisent

Législatives anticipées au Sénégal : Les partis politiques se réorganisent

Investigateur Africain

À deux mois des élections législatives anticipées prévues pour le 17 novembre 2024, le paysage politique sénégalais connaît une reconfiguration significative. Entre alliances stratégiques et repositionnements, les partis s’activent pour soumettre leurs listes de candidats avant la date limite fixée par le ministère de l’Intérieur. L’une des principales évolutions de ces dernières semaines est l’alliance […]