vendredi, janvier 17 2025

L’interdiction en Centrafrique faite aux conducteurs de taxis-motos de circuler n’a pas duré longtemps. Ces derniers jours, plusieurs conducteurs de taxis-motos ont tout de même bravé la restriction et repris le travail. Ils se sont une nouvelle fois lancés à la recherche de leur pain quotidien.

Depuis la mi-janvier à cause de l’insécurité, les conducteurs de taxis-motos ont du mal à joindre les deux bouts. Ils vivent dans une précarité et cela laisse à désirer. Même si beaucoup d’entre eux se sont tournés vers d’autres activités pour assurer leur survie, cela n’a pas été suffisant. Cette interdiction en Centrafrique instaurée par le gouvernement a pour but de préserver la sécurité des populations suites aux attaques des groupes rebelles dans le pays.

Interdiction en Centrafrique

Bien que le retour à la normal pour les conducteurs de taxis-motos soit encore long, ils vont devoir prendre leur mal en patience. Les autorités centrafricaines évoquent de leur côté l’amélioration du niveau de sécurité. Et cela passe par la mise en place des procédures d’identification des taxis-motos.

« C’est seulement les conditions d’identification, identifier les propriétaires des taxis-motos et identifier les conducteurs à travers les gilets et les badges qui sont en train d’être faits en commun accord avec le département », a confié Jean Kossamake, un représentant des taxis-motos. En clair, un meilleur contrôle du secteur.

Une question de survie

Pour plusieurs conducteurs de taxis-mots cette reprise d’activité avant l’heure relève surtout de leur survie. Car ils sont confrontés depuis un moment déjà à des conditions de vie très difficiles. « On n’est beaucoup de jeunes et on n’a pas de boulot, c’est pour cela que l’on prend la moto pour pouvoir manger », a affirmé Merveille, conducteur de taxis-motos.

Alors les conducteurs de taxis-motos estiment qu’ils n’ont nul autre choix que de sortir pour exercer leur activité. « Ce n’est pas encore autorisé mais on n’a pas d’autres choix, on a une maison à payer, la nourriture… C’est pour cela que l’on sort pour aller chercher de l’argent », avait-il rajouté. Cette interdiction en Centrafrique plonge de plus en plus la population dans la pauvreté.

Lire aussi : CENTRAFRIQUE: UNE DOUZAINE DE MINISTRES OU CONSEILLERS RÉVOQUÉS PAR LE PRÉSIDENT TOUADÉRA

Previous

La Guinée a reçue 11 360 doses de vaccin Merck contre Ebola

Next

Présidentielle 2021 : l’opposition crie déjà Hold up électoral au Niger

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Voir Aussi

Ne Manquez Pas

Enlèvements ciblés au Kenya : le ministre Justin Muturi brise le silence

Enlèvements ciblés au Kenya : le ministre Justin Muturi brise le silence

Investigateur Africain

Un témoignage inédit vient bouleverser le paysage politique kényan. Justin Muturi, ministre des Services publics, a accusé cette semaine les services de renseignements d’avoir enlevé son fils Leslie en juin dernier. Cette déclaration publique marque la première fois qu’un membre du gouvernement évoque une disparition liée aux autorités. Ce témoignage intervient dans un contexte déjà […]

Touadéra en Russie : Quels gains pour la Centrafrique, quels bénéfices pour Moscou ?

Touadéra en Russie : Quels gains pour la Centrafrique, quels bénéfices pour Moscou ?

Investigateur Africain

Le président centrafricain Faustin-Archange Touadéra a entamé une visite officielle de trois jours à Moscou, marquée par une rencontre avec Vladimir Poutine. Cette réunion, prévue le jeudi 16 janvier, intervient dans un contexte favorable à la République centrafricaine (RCA) : la levée totale de l’embargo sur les armes et des restrictions sur l’exportation des diamants, […]

Daniel Chapo à la tête du Mozambique : début sous pression

Daniel Chapo à la tête du Mozambique : Un mandat sous le signe de la réconciliation ou du chaos ?

Investigateur Africain

L’investiture de Daniel Chapo comme cinquième président du Mozambique, ce mercredi, marque une nouvelle étape pour le Frelimo, parti au pouvoir depuis près de cinq décennies. Mais cette cérémonie solennelle, tenue sous haute sécurité à Maputo, reflète davantage une nation divisée et en crise qu’un moment d’unité nationale. Alors que Daniel Chapo prêtait serment devant […]