Création d’entreprises : stabilité politique, environnement favorable, les clés d’un écosystème dynamique au Togo
La création d’entreprises a été très dynamique et florissante ces dernières années au Togo. Derrière ce succès très bien salué de tous, des mécanismes, des reformes et surtout un leadership. Celui de Faure Gnassingbé.
C’est un secret de polichinelle. Le chômage des jeunes est une « menace pour la stabilité politique et sociale » pour les pays essentiellement africains. Pour y faire face au Togo, le Président de la République Faure GNASSINGBÉ est parti d’un diagnostic réaliste et exigeant. « Il est vrai que l’État ne peut pas créer des emplois du jour au lendemain. Cependant, il peut créer les conditions favorables pour que les investisseurs s’installent et créent des emplois pérennes et stables », avait-il confié.
Dans cette droite ligne, la promotion de la création d’entreprises et de l’employabilité des jeunes est apparue comme la solution. Grâce à des mesures et des mécanismes leur simplifiant les démarches administratives ou facilitant la quête du financement et même la formation, les togolais – surtout des jeunes et femmes – ont désormais un goût prononcé pour le désir d’entreprendre. Les objectifs des résultats attendus, au fil des années, sont atteints et l’impact est réel. Tant l’objectif du Chef de l’État est le renforcement de l’autonomie économique des jeunes.
Importantes sont ces mesures qui ont permis une révolution de l’entrepreneuriat : réduction des frais de création, simplification et dématérialisation des procédures, accès à des financements à des coûts réduits et à des services de formation et d’accompagnement, suppression des droits d’enregistrement et bien d’autres.
Somme toute, un environnement favorable à l’employabilité des jeunes, attractif pour les entreprises désireuses d’investir, de se développer et de créer des emplois.
En 2020, Doing Business de la Banque Mondiale présentait déjà le pays, premier en Afrique et troisième dans le monde sur la facilité de faire des affaires. Rien n’a changé, sinon tout a presque évolué dans la volonté d’assouplir les critères d’accès au marché. Un écosystème florissant de PME et PMI est alors en place avec plusieurs figures confirmant la volonté du gouvernement de promouvoir les initiatives des jeunes.
Des PME et de PMI dynamiques
Les chiffres sont plus expansifs. Ces trois (03) dernières années, la courbe des nouvelles entreprises créée est ascendante. En 2020, on dénombrait 12 500 sociétés créées pour 13 770, une année après, c’est-à-dire en 2021. Et ce malgré le basculement structurel qu’à connu l’investissement privé en raison de la crise du Covid-19.
Selon les données du Centre de Formalités des Entreprises (CFE), 13 835 entreprises ont été créées en 2022. Un record légèrement en hausse de 0,47% par rapport à 2021. Par contre du 1er janvier au 31 mars de cette année, 4 655 nouvelles entreprises ont été enregistrées.
En comparaison aux 3 954 créées sur la même période l’année dernière, il est à relever une hausse de 17% en glissement. Pour être plus précis, 1 636 entreprises sont créées en janvier dont 473 par les femmes. En février, 1 420 créations d’activités économiques et 1 599 entreprises ont vu le jour en mars. Et sur le total de ce premier trimestre, 3 922 sont portées par des Togolais.
Ce succès s’explique que par les décisions courageuses prises successivement par le Président de la République à divers niveaux. Que ce soit le Fonds d’appui aux initiatives économiques des jeunes (FAIEJ), le Fonds national de la finance inclusive (FNFI), le Programme d’appui au développement à la base (PRADEB), le Projet d’appui à l’employabilité et à l’insertion des jeunes dans les secteurs porteurs (PAEIJ-SP), le Projet d’appui à l’insertion professionnelle des jeunes artisans (PAIPJA), le Programme national de promotion de l’entrepreneuriat rural (PNPER)… les initiatives ont été nombreuses. Par exemple, le montant alloué à l’emploi et à l’employabilité des jeunes qui était de 05 milliards de francs CFA en moyenne entre 2013 et 2014 est passé à 15 milliards en 2018. Au cours de l’année 2022, plus de 7,4 milliards de FCFA sont mobilisés pour promouvoir l’employabilité et l’entrepreneuriat des jeunes.
Des entreprises agricoles comme levier
La volonté du gouvernement a été déterminante avec la priorité faite au secteur agricole. « Nous créons les conditions pour que l’agriculture ne soit plus un métier pénible et souvent dévalorisé, mais plutôt une entreprise attrayante. Si les agriculteurs changent de statut social pour devenir des entrepreneurs, cela rendra le métier plus attractif et permettra peut-être même de voir apparaître des agriculteurs togolais multi millionnaires ou milliardaires, ce qui serait un exemple pour la jeunesse », a dit le Chef de l’État togolais.
Des efforts importants ont été déployés. La création d’emplois dans l’agriculture est la première ambition de l’axe stratégique 2 de la feuille de route gouvernementale.
Sur les 379.017 emplois créés par exemple en 2019, le secteur agricole en a enregistré 222.698, induisant une baisse considérable du chômage. Il est passé de 6,5% en 2011 à 3,4% en 2015, et à 1,8% en 2018. Ceci dans un contexte, où le taux de sous-emploi reste un défi et dont le gouvernement se dit conscient.