jeudi, mai 2 2024

Dans un contexte de fortes tensions politiques à l’Assemblée nationale sénégalaise, la députée Amy Ndiaye a été victime de violences. Celles-ci émanent de Massata Samb et Mamadou Niang, tous deux députés du parti d’opposition PUR, membre de la coalition d’opposition Yewwi Askan Wi. C’était pendant la session budgétaire.

Avant d’être entendu par le juge, les deux hommes ont été placés en garde à vue pour coups et blessures volontaires et menaces de mort. Soulignons qu’ils étaient recherchés depuis le 3 décembre. Pour donc obtenir justice, la députée de la mouvance présidentielle, réclame 500 des dommages et intérêts.

Des propos irrévérencieux et déplacés

Selon les prévenus, les violences commises contre Amy Ndiaye, la députée de la coalition au pouvoir Benno Bokk Yakaar, n’étaient aucunement intentionnelles. Au contraire, ils ont plutôt été les premières victimes de cette histoire. C’est à dire qu’ils ont subi les propos irrespectueux formulés par Amy Ndiaye contre le chef religieux qui dirige leur parti. Ce qui était donc inacceptable à leurs yeux.

« Je n’ai pas giflé Amy Ndiaye », se défend pour sa part Massata Samb. Il soutient l’argument selon lequel, il aurait plutôt tenté d’arracher le foulard de la députée. Mamadou Niang, quant à lui explique qu’il voulait s’interposer quand Amy Ndiaye lançait une chaise en direction de son collègue.

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Une agression bien planifiée contre Amy Ndiaye

Selon la défense de Amy Ndiaye les arguments invoqués par les accusés ne sont que de faux prétextes. L’idée de violenter la députée est assez perceptible dans leurs actions contre elle. Ce qui est donc déplorable. En conséquence, deux ans de prison ferme ont été requis contre les députés de l’opposition par le parquet. Celui-ci attend surtout que la protection de la gent féminine soit vraiment garantie dans cette affaire.

« Les images ont été vues à travers toutes les chaînes de télévision, les réseaux sociaux. Ils parlent d’une certaine attaque vis-à-vis de leur guide religieux, mais ils ne sont pas à l’Assemblée par le biais de leur guide religieux, ils défendent les intérêts du peuple ! C’est une agression bien planifiée », a précisé Me Baboucar Cissé, l’un des avocats de la députée.

 

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